Le problème de viabilisation des lotissements crées au chef-lieu de la commune de Aïn Zaouia demeure toujours posé avec acuité, sans qu’aucune solution n’arrive pour mettre fin à une situation jugée inquiétante. En effet, les dernières intempéries sont venues pour rappeler que des menaces existent et qu’une catastrophe peut survenir à tout moment, notamment au niveau du lotissement nord, où un groupe d’habitants nous a guidé pour constater l’avancée du lit de Oued El Hamam vers les habitations, toutes construites à la limite de ce cours d’eau. Ainsi, progressivement, chaque jours qui passe, le phénomène des éboulements prend de l’ampleur et sème de l’inquiétude` parmi les riverains. Car, faut-t-il le signaler, la nature du terrain argileux aide les eaux entraînées dans le courant de l’oued et qui au fil du temps commence à retrouver son parcours de jadis, un fait que nous avons remarqué sur les lieux lors des dernières précipitations. Au demeurant, les pilons électriques alignés au long de la route traversant les habitations, sont en partie sous la menace d’effondrement à cause de l’usure de la surface du sol où ils sont implantés. L’un des habitants du lotissement, nous a affirmé “que les autorités ont été saisies à temps afin qu’elles interviennent avant qu’il ne soit trop tard”, et d’ajouter que “les habitants ne demandent pas l’impossible, mais seulement qu’on procède à une opération de gabionnage pour sécuriser nos demeures, que nous avons bâtis à coup de millions”.
Néanmoins, il semblerait que l’APC a fait son travail, lequel consistait à établir un constat sur l’état des lieux, tout en avisant apparemment le principal responsable de la viabilisation du lotissement, à savoir l’agence foncière pour qui revient l’initiative, avec les responsables de l’APC, de la création et de la vente des lots dans un cadre promotionnel. De ce fait, les travaux de sécularisation et de réalisation d’un gabion devaient être effectués par cet organisme de régulation du foncier. Mais, en fin de compte, il est apparu lors de l’estimation d’un tel projet que son coût est très onéreux, ce qui laisse entendre qu’il faudra bien une inscription, soit dans le cadre des PCD ou sectoriel pour mettre fin à ce problème épineux.
M. Haddadi
