Très touché par tout ce qu’avait enduré sa délégation à la veille et le jour du match face à la JSK lundi dernier, le président de la JSMB, Boualem Tiab a tenu un point de presse dans l’après-midi de mardi, dans lequel il a vivement déploré les incidents qui ont émaillé le derby au sommet de la Kabylie. “Je suis à la fois triste et déçu par le comportement de certains individus qui ont, à ne pas douter agit sous l’ordre de la direction de la JSK. Ils n’ont pas hésité à venir menacer notre délégation à l’hôtel en proférant à l’encontre de nos joueurs des injures.
Berguiga était leur cible prévilégiée, il a été tellement traumatisé qu’il lui était impossible de prendre part à cette partie”, a-t-il déclaré d’emblée, avant d’ajouter “croyez-moi que si j’avais su que mon équipe allait être traitée de la sorte, j’aurais accompagné l’équipe à Tizi. Mais franchement je ne m’y attendais pas à ce triste scénario, puisque nous les avons toujours bien reçu chez nous”.
Pour le Boss bédjaoui, la responsabilité de ces actes incombe au président Hannachi qui par sa “passivité” délibérée, n’a fait qu’encourager ces agressions, “c’était clair, ils ont tout fait pour nous déstabiliser, je dirai même que, Dieu merci, nous avons perdu ce match, sinon la situation aurait dégénéré davantage, il n’y a qu’à voir nos supporters dans quel état ils étaient à leur retour.”
¨Pour le premier responsable du club des Hammadites, son club doit désormais adopter une autre attitude vis-à-vis de la JSK, lui qui a toujours considéré la JSK, comme un club frère. “Je suis désolé de le dire, parce que nous comptons beaucoup d’amis à Tizi-Ouzou, pour nous, la JSK n’est plus ce qu’elle était…”, a-t-il conclu.
Amine Kaci