Que justice soit rendue !

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l Si les propos émis par le président de la JSMB, Boualem Tiab, à l’encontre de son homologue de la JSK, Moh-Chérif Hannachi sont fondés, c’est qu’il faut sérieusement prendre les mesures nécessaires et non moins drastiques, pour que justice soit rendue. Aussi, est-il également grave si les accusations sont dénuées de toute vérité. Car de l’usage de la violence, il n’en résultera que la violence. En étalant, devant les journalistes correspondants de la capitale des Hammadites des détails troublants quant à une prétendue cogitation pour “mettre hors d’état de nuire” le joueur Abdelhamid Berguigua, et cela n’engage que lui, il y a matière à réflexion sur l’étendue de la gravité de cette affaire. “Munis d’armes blanches et de gourdins, pas moins de six énergumènes se sont introduits à l’hôtel avec pour unique mission d’agresser Berguigua”. Pire, le transfuge de la JSK qui traîne cette réputation de faire mal face aux gardiens de buts, aurait été transféré à l’hôpital de la ville et a-t-il ajouté, n’ayant pas pu être en forme le jour du match. Et voulant étayer ses propos, il déclare que ces “news énergumènes” étaient bel et bien présents devant les vestiaires de la JSK juste avant le match.

Si toutes ces paroles reflètent vraiment la réalité vécue par le sympathique joueur, que les dirigeants béjaouis estent en justice les responsables de l’odieuse agression, et que la lumière soit faite sur ces pratiques d’une autre ère, en revanche, s’il s’avère que ce ne sont que des accusations gratuites pour justifier une défaite mal digérée à ce moment-là, l’accusé doit devenir l’accusateur pour préserver le sport de ces pratiques malsaines dont il peut se passer allègrement.Il se passe tellement de choses dans nos stades de football qu’on finit par “digérer” tout ce que l’on nous rapporte. Mais que des présidents de clubs se positionnent plus bas que le niveau de la mer, particulièrement ceux dont les clubs représentent les montagnes du Djurdjura et Yemma Gouraya, c’est qu’il y a danger en la demeure. Il est du devoir de tout un chacun de lutter contre la violence d’où qu’elle vienne. Et c’est ce que nous tentons de faire aujourd’hui.

Ferhat Zafane

Affaire des réserves du CRB entre Harkat

Que décidera la LNF ?

l Vu la complexité de l’affaire et des enjeux qui pourraient en découler, Ali Malek, président de la LNF, aura du mal à trancher dans cette affaire kafkaïenne. D’un côté, le CRB par la voix de Hassani, crie à qui veut l’entendre que le Chabab est dans ses droits de faire des réserves sur le joueur Harkat qui, statistiquement, a écopé de 3 cartons jaunes. De ce fait, les réserves formulées deviennent fondées. De l’autre, Hannachi qui affiche une sérénité débordante balaie d’un revers de manche cette histoire, en soutenant qu’au niveau de la Ligue nationale de football (LNF) le décompte ne peut en aucun cas, nuire aux intérêts de la JSK. Si les deux clubs ont raison, c’est parce que le référée du match OMR-JSK avait commis l’imprudence d’omettre de mentionner l’avertissement sur la feuille de match. Par ailleurs, le président de la Commission des règlements et de qualification (CRQ) de la LNF, Ahmed Seddouki, qui doit statuer sur cette affaire a, dans une déclaration faite à un confrère, fait état de la réception des réserves du club belouizdadi contre la participation du joueur Harkat au match de jeudi dernier et rapporté que “les membres de la commission sont en train de ramasser les documents nécessaires pour le traitement de ce dossier. ”Il est probable que dès ce samedi, l’étude du dossier sera entamée pour statuer sur cette affaire qui n’a pas manqué de semer la panique dans la maison kabyle à la veille du départ des Canaris au Cameroun où un match capital contre le Garoua les attend.

F. Z.

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