Décidément, seule la nature par ses caprices a pu convoquer notre ministre des Travaux publics dans notre wilaya et lui rappeler que Béjaïa est en Algérie mais pas à Alger. Vous souvenez-vous, Monsieur le ministre de près de zéro dotation budgétaire de l’année dernière du secteur ? N’en parlons pas du cataclysme sur les revenus des collectivités et qu’en sera-il des treize millions d’estivants attendus au mois de juin ? Comment peut-on parler de croissance quand un réseau routier où les communications ne sont même pas enviables par celles d’avant-l’automobile et près de la moitié (ndlr réseau) n’est ni aménagée ni revêtue ? Au moment aussi où il suffit d’un petit caprice de la nature, tantôt un éboulement, tantôt une inondation pour qu’une partie entière de la wilaya soit coupée carrément du monde, en conséquence de la négligence déconcertante des voies secondaires (dorsales) et de l’absence de toute politique de développement des infrastructures de base (…).Le P/APW de Béjaïa
H. Ferhat