En épit des pluies abondantes qui se sont abattues sur l’Algérie et le Maghreb, du froid de la neige, la tendance du climat est réchauffement.
Non pas uniquement chez nous où, mis à part la parenthèse de mars, l’hiver a été particulièrement sec, mais aussi dans le monde. C’est que la planète est au réchauffement : un phénomène qui risque de provoquer, d’ici la fin du siècle, une catastrophe, avec, notamment, une baisse des ressources en eau. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenu le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui publiera prochainement son rapport, région du monde par région, mais qui a déjà rendu public, il y a quelques semaines des points de son rapport.
Ainsi, selon le rapport, la responsabilité de l’homme est entièrement engagée en effet, si on peut évoquer des causes naturelles à l’élévation des températures et à la fonte de la couche glacière, il n’y a pas de doute que ce sont les émissions de gaz à effet de serre, dégagés par les activités humaines et en augmentation constante, depuis le début du 20ième siècle, qui sont la cause de l’élévation de la température.
Et le pire est à venir, puisque ces émissions, loin de régresser, ne cessent d’augmenter, industrialisation et circulation automobile oblige : à la fin du 21ième siècle, si rien n’est fin, les températures moyennes augmenteront de 1,8 à 4° C par rapport aux années 1980.
Le niveau des océans s’élèverait, avec la fonte des glaces. Résultat : on assisterait à une élévation du niveau des océans, ce qui entraînerait des inondations, des précipitations et des cyclones ravageurs.
S. Aït Larba
