L’apiculture en déclin

Partager

La relance de l’élevage apicole à Aomar n’a vu le jour qu’avec l’apparition des programmes FNDRA et ANSEJ, où pas moins de 1000 ruches avaient été distribuées aux agriculteurs remplissant les conditions requises. Mais il faut reconnaître que depuis l’acquisition de ce lot de 25 ruches par investisseur, et d’une valeur de 100 000,00 DA, ces bénéficiaires n’ont pas été gâtés par le phénomène climatique, où les récoltes de juillet ne dépassaient pas les 4 à 5 litres de miel par ruche. Ce rendement s’est considérablement écarté de la moyenne des 12 litres par ruche obtenue, précédemment. Ajoutons à tous ces impondérables ayant joué en défaveur de l’apiculteur, les remboursements à temps des crédits contractés auprès des banques. Ceci a contraint beaucoup de producteurs à stopper temporairement l’activité, devenue ruineuse de par les nouveaux frais qui se sont “greffés aux facteurs de production, à l’exemple des fréquentes disparitions d’abeilles et leur alimentation à base de sucre destiné aux ménages.

Devant cet état de fait, le miel qui dans un passé très récent avoisinait un prix de 1 200 DA, a fait une ascension jusqu’à 2 400 DA.

Les deux coopérations apicoles créées pour la circonstance à Aomar, interviennent dans la réalisation des communes des éleveurs en ruches, mais ne prennent pas en charge la collecte des productions en miel.

Mais tout reste lié à la durée que prendra le printemps, s’il s’étale sur 90 jours. Des rendements records seraient obtenus et les moyens humain, matériel et financier quadrupleront grâce aux dispositifs mis en place.

A. Chérif

Partager