“Il y a à Béjaïa un très fort potentiel de recherche”

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La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous professeur nous situer le cadre de votre présence à ces journées d’étude ?M. Jean-Jacques Charlot : Je suis accueilli par l’université de Béjaïa, j’en profite pour remercier son secteur M. Merabet Djoudi. Je travaille dans le cadre d’une mission «senior» qui est financée par l’ambassade de France et dont la prise en charge incombe à l’université de Béjaïa.

Quel est le principal objectif de votre mission ?Le principal objectif de ma mission est de sensibiliser le corps enseignant et les étudiants post-gradués qui seraient intéressés par la création de micro-entreprises. En effet, je viens de constater que le potentiel de recherche de l’université est très très important. Je viens d’assister à la description des matières et des objectifs des différents laboratoires et, effectivement, il se trouve qu’il y a un fort potentiel qu’il faut exploiter.Je souhaiterais mettre à la disposition de l’université mon expérience dans la création d’entreprises. Il s’agit donc d’un volet formation à la création d’entreprises. Cela irait depuis le germe de l’idée qui a été émise au sein du labo jusqu’à la création de l’entreprise elle-même en passant par les différentes formalités pratiques, le passage chez le notaire, les discussions avec les banques, les aides que l’on pourrait avoir. M. le recteur vient d’annoncer officiellement que la formation va être mise en route.

Quelle sera la durée de votre mission ?Je suis là pour une mission de 2 mois. Mais, il est probable que je sois recruté par l’université de Béjaïa en tant que professeur senior pour l’année 2005/2006.

Dans quelle spécialité ?Ma spécialité est la formation en micro-électronique mais disons que ce que l’on attend de moi ici dépasse largement le cadre de la micro-électronique. Je serai à cheval sur la micro-entreprise et l’informatique. Cela dit, la création d’entreprise s’adresse à tous les labos de l’université.

Entretien réalisé par Mustapha R.

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