Le bureau de wilaya du CNAPEST vient, à travers une déclaration rendue publique, faire état de la situation précaire qui plane sur le statut des PEST et qui serait « une stratégie néfaste des services administratifs du Ministère de l’Education…. » Ainsi, le document relève que suite au conseil national du 25 et 26 mars dernier, il s’avère que le Ministère de l’Education « n’a pas respecté ses engagements concernant la levée des poursuites judiciaires et des sanction administratives contre nos (les) délégués syndicaux au niveau national et des wilayas malgré les assurances et les engagements du Ministre ». Toujours d’après le communiqué, les professeurs et les travailleurs de l’Education n’auraient pas été consultés lors de la préparation de leurs statuts particuliers. Ce qui fait craindre le pire au CNAPEST qui appréhende que ce statut classe »….le PEST comme un fonctionnaire indigène comme le cas du statut promulgué par le décret 90/14 et les différentes lois et circulaires inhérentes ». Pour éviter d’être discrédité et disqualifié par ce projet en cours d’élaboration, et après réunion du bureau de wilaya, le CNAPEST appelle via le document l’ensemble de ses adhérents à « des réunions en assemblées générales afin de proposer les actions futures conformément aux lois régissant les relations de travail, notamment la loi 90/02 confinée dans des PV pour le prochain conseil national dont la session reste ouverte. » Par ailleurs, la coordination de wilaya exhorte l’ensemble des travailleurs de l’Education à faire des propositions sur la gestion des œuvres sociales. Une gestion douteuse qui serait entachée par » les derniers scandales financiers ayant éclaboussés la commission des œuvres sociales des travailleurs de l’Education de la wilaya de Bouira ». Pour argumenter leurs propos, les membres du bureau de Bouira n’hésitent pas à dire « Des sommes colossales sont dilapidées dans les colonies de vacances et les voyages à l’étranger et des dépenses marginales et personnelles au moment où le travailleur de l’Education ne trouve pas un toit pour abriter ses enfants ou des moyens de soins pour les maladies qui rongent sa santé ».
B. Hafidh