Casemates démolies à Chabet El Ameur et Tizi Ghennif

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l Une casemate été découverte, ces jours-ci, par les forces de l’ANP, a-t-on signalé, à la sortie Nord de Tizi Ghennif, précisément au lieudit Tala Ouamar, 45 km au sud-ouest de Tizi Ouzou.

Nouvellement construite au pied d’une colline ladite cache terroriste, laisse supposer que l’hydre islamiste projetait de s’implanter dans cette partie de la Kabylie, où elle n’avait pratiquement aucune présence. L’ex-FIS lui-même n’y avait pas droit de cité, a-t-on rappelé.

Les quatre attentats terroristes commis dans cette municipalité, selon des informations recoupées, entre 2000 et 2004 près du douar de Tafoughalt, devant un hôtel et au centre-ville, étaient l’œuvre de la phalange sanguinaire d’El-Farouk écumant le nord-ouest de Bouira. Sitôt découverte, la casemate en question a été démolie par les force de l’ANP. Redéployées dans les maquis avoisinants d’Ouled Budoukhane où elles ont, le week-end dernier, déploré dans leurs rangs 2 morts et deux blessés, les unités militaires y ont également détruit, suite à un bombardement intensif, pas moins de quatre tanières de l’ex-GSPC. Malgré les mécomptes qu’elle subit dans ces zones de Kayblie, fortement escarpées et minées, l’armée régulière affiche sa détermination d’anéantir les relais locaux de l’organisation terroriste transnationale d’El Qaïda.

L’islamisme placarde des tracts

Entre deux embuscades meurtrières, la nébuleuse terroriste locale, tente de grossir ses rangs par de nouvelles recrues, tout en réitérant à travers ses prêches ou tracts, sont rejet de la politique de réconciliation nationale. Ce week-end encore, un commando de l’ex- GPSC a placardé des tracts dans les ruelles de Koudiat El Arraïs, près de Legata. Ledit manifeste proprement salafiste a vilipendé encore, en substance, l’Etat républicain. Il prône l’utilisation de la “force contre ces mécréants”, et conseille diaboliquement aux citoyens de “s’éloigner des lieux de sécurité” on croit savoir qu’un élément d’un réseau local de soutien à l’ex-GSPC vient d’être identifié.

Salim Haddou

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