Après avoir réussi à passer le cap de la justice, les quatre listes indépendantes postulant à la députation ont été recalées par l’administration. Leur disqualification est justifiée, du moins concernant la liste drivée par Arezki Mohamed, par le tamponnage des signatures (identité d’un même signataire retrouvée dans des formulaires parrainant d’autres listes), le relevé de faux numéros des cartes de vote, présence d’un candidat (10ème sur le listing) ayant un précédent judiciaire… Cela dit, Arezki Mohamed estime que l’administration a mis son nez dans les affaires de la justice, laquelle justice, rappelle-t-il, a validé par un PV l’identité des 3200 signataires. Tout en exprimant sa confiance en la justice qui, ne désespère-t-il pas, de le maintenir en course.
A souligner que les quatre listes conduites par Madame Yalaoui, Chibane Mohamed, Djemâa Abdelkrim et Arezki Mohamed ont introduit un recours.
Six partis seraient dans une mauvaise posture
Six partis politique parmi les 18 en lice à Bouira feraient l’objet de réserves, apprend-on d’une source bien informée. Cette attitude de circonspection observée par la justice trouverait sa justification dans le profil de quelques candidats. Ces derniers, explique notre source, auraient des précédents judiciaires et/ou auraient flirté avec l’ex-Fis, explique notre source.
T.O.A