“La situations dans notre organisation syndicale n’accepte pas de passivité(…) Aujourd’hui, la situation n’est guerre honorable, la loi est transgressée en permanence. On a relevé des abus, des faiblesses, du laisser aller et un manque de respect des valeurs nationales « , a indiqué un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction portant le label Commission de l’initiative et drivée par le syndicaliste et sénateur Amar Mahdi.
Qualifiant la situation dans laquelle se débat l’UGTA de » dangereuse dérive « , ce groupe de syndicalistes se pose comme alternative » pour redresser la situation et sortir l’organisation syndicale de l’impasse « . Selon les termes du communiqué, cette commission n’aspire aucunement à des règlements de comptes encore moins à » accéder à des postes plus valorisants. « .
Les rédacteurs de la missive affirment refuser » l’usage de toutes les méthodes anarchiques ou des comportements isolés » de certains responsables syndicaux au sein de l’organisation chère à Benhamouda. L’urgence est de freiner la décadence dans laquelle se trouve la première organisation syndicale du pays. En effet, les rédacteurs du communiqué brocardent l’égoïsme des certains responsables de L’UGTA, s’accrochant indûment à » des postes qui ne leurs reviennent pas de droits depuis une année et demi. ».
Cette Commission de l’initiative estime qu’en dépit des sacrifices des travailleurs et de la situation financière confortable, l’UGTA » est restée plutôt recroquevillée d ans un horizon limité aux décisions de suspension et de nomination en fonction de l’allégeance faisant ainsi fi des règles de la démocratie. « .
Ils préviennent contre l’exacerbation d’une situation déjà » douloureuse et dangereuse « . Conscients des conséquences désastreuses qui pourraient en découler, les rédacteurs de la missive interpellent tous les travailleurs pour décider du changement.
Ils appellent à l’organisation du congrès dans l’urgence, la cessation des violation du règlement intérieur et la préservation des structures et la troupe des syndicalistes.
R. N.
