l Un rassemblement des enseignants techniques de la wilaya de Béjaïa a eu lieu dans la matinée d’hier devant la direction de l’éducation, pour répondre à l’appel de la coordination national à l’appel de la coordination nationale des lycées techniques et téchnicums (CNLTT) qui a appelé à une grève de deux jours les 8 et 9 du mois en cours. Sur les les 120 professeurs des lycées techniques que compte la wilaya, quelques uns ont répondu présents, au moment où ce mouvement a été soutenu par d’autres syndicats de l’éducation à savoir le CLA et notamment le CNES.
Sur le lieu du rassemblent, le SG de la section syndicale du SETE d’El Kseur, lui même enseignant technique, M. Bakouri, a justifié l’absence de ses collègues par d’autres obligations auxquelles ils ont été appelé. Quant au taux de suivi, celui-ci déclare que ce mouvement de deux jours est suivi, dans les technicums de Sidi Aich, El Kseur, Akbou et Béjaïa, à 50%, ce qui laisse dire que la grève est moyennement suivie. Ils exigent l’abandon du plan de démantèlement des lycées techniques et Technicum et le maintien en place des équipes pédagogiques et du patrimoine matériel, comme décidé par la tutelle dans le cadre de la réforme du secteur de l’éducation.
Comme solutions, ces derniers proposent “l’ouverture du dialogue sur des perspectives pour un enseignement technologique et technique rénové et de qualité”, lit-on dans une déclaration rendue publique. Dans ce document émanant du CNLTT, il est expliqué que ce mouvement de protestation est une réponse négative à la décision prise par la tutelle, de transférer l’enseignement technique au secteur de la formation professionnelle notamment le recyclage des enseignants techniques.
Dans le cas de non satisfaction de leurs revendications, ces dernier affirment leur détermination à participer à un rassemblement national devant le Palais du gouvernement, programmé par la coordination affiliée à l’UGTA.
Fatiha L.
