l Les services de la daïra de Boghni ont été paralysés tôt hier matin par les squatters des 71 logements, afin d’exprimer leur mécontentement contre leur comparution le 22 avril prochain devant le tribunal de Draâ El Mizan.
En effet, selon les concernés, il s’agit encore une fois d’une provocation des pouvoirs publics, lesquels n’ont pas cessé depuis 2001 de leur faire des promesses quant à la régularisation de leur situation.
“Nous avons été poursuivis une première fois par l’APC de Boghni en 2003. Nous avons été condamnés à des amendes. Maintenant, c’est l’OPGI qui tente de nous expulser par voie judiciaire. Nous demandons : A qui sont ces logements ? à l’APC ou bien à l’OPGI ?”
La réunion marathon avec le chef de daïra toute la matinée d’hier n’a rien donné.
Ce dernier ayant quitté la salle de délibérations vers 12h30. “Nous sommes des pacifistes. Nous acceptons toutes les enquêtes sur notre situation. Personne ne doute que nous méritons ces logements qui n’ont pas été distribués depuis leur réception au début des années 90”, a indiqué un de ces squatters qui persistent à maintenir leur mouvement tous les jours, s’il le faut, afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur leur sort.
Ali Khafa