Les travailleurs du CEM Harchaoui de Draâ El Mizan ont observé, durant la journée du samedi, une journée de protestation pour demander le départ du directeur de l’établissement qu’on accuse d’avoir “outrepassé toutes les règles de la conscience professionnelle d’éducateur en portant atteinte à la morale”.
De plus, cette action, décidée lors d’une assemblée générale à laquelle a été conviée le secrétaire général de l’Union locale de l’UGTA de Draâ El Mizan, sera suivie d’une grève illimitée à partir du 10 avril prochain jusqu’à la satisfaction de la revendication du personnel. A signaler que c’est par suite des témoignages apportés par des femmes travaillant dans cet établissement, confirmant des faits dont elles étaient victimes, notamment les harcèlements que leur subissait le responsable incriminé.
Ainsi, à la lumière de ce qui a été entendu lors du regroupement des travailleurs et jugeant que ce qui s’est passé dépasse tout entendement, d’autant plus qu’il s’agit “d’atteinte à la dignité et à l’honneur des victimes et notamment les femmes”, selon les termes utilisés dans le procès-verbal de l’AG, la décision de recourir à la grève a été retenue. Entretemps, après le rapport adressé par la section syndicale au directeur de l’éducation dans lequel la section syndicale a demandé à ce que des mesures adéquates soient prises à l’encontre du chef de l’établissement, une commission d’enquête a été diligentée par la DE. Ces membres ont écouté le directeur et ensuite les femmes harcelées, qui ont reproduit fidèlement ce qu’elles ont vécu, et ce en présence du personnel du CEM dans l’amphithéâtre du CEM.
Intervenant au nom des travailleurs, M. Hamoucene du SETE/UGTA a interpellé la commission pour radier des rangs de l’éducation celui par qui le scandale a éclaté.
B. S.