La famille de l’éducation de la daïra des Ouadhias et Boghni a encore une fois donné l’exemple aux générations montantes quant à la nécessité mais également à l’importance d’être reconnaissant entre ceux pour qui le sacrifice n’est nullement un vain mot. En effet, sous le signe de la reconnaissance et de l’hommage a été organisée une cérémonie dédiée à M. Tekal Saïd, inspecteur de l’éducation dans la circonscription des Ouadhias, à l’occasion de son départ à la retraite. Ainsi, l’évènement a été grandiose, rehaussée par la présence du directeur de l’éducation de la wilaya, des deux chefs de daïras des Ouadhias et Boghni, des P/APC des quatre communes de la daïra, des notables de la ville, à l’image de M. Ali Ouerdane et les amis de M. Tekal parmi les enseignants. C’est dire que toute une région a su être reconnaissant envers cet homme qui s’est donné à fond au service de l’élève, de l’éducation tout simplement. “Nous voulons à travers cette réception réhabiliter la famille de l’éducation, c’est une tradition que les générations futures doivent perpétuer afin de combattre l’amnésie. Des gens comme M. Tekal doivent justement sortir par la grande porte car ce sont des hommes qui ont travaillé sans rechigner. Je remercie le DE pour sa présence qui a rehaussé l’événement”, confie M. Ouerdane. Le directeur de l’éducation de la wilaya a tenu pour sa part, à rendre “un vibrant hommage à l’homme qui est M. Tekkal. Je remercie les citoyens des Ouadhias pour cette louable initiative. Je le porterai partout où j’irai, j’ai eu l’honneur d’encadrer M. Tekkal à Constantine, j’espère que la continuité sera assurée car celle-ci se fait par l’expérience des uns et la jeunesse des autres”, dira le DE. Cependant, le moment le plus émouvant de la cérémonie a été incontestablement l’intervention de M. Tekkal. Ce dernier a fait pleurer, sans le vouloir, ses amis à l’image de Chikh Latare. “Croyez-moi qu’en venant ce matin, je m’attendais à assister à mon enterrement mais je vous le dis sincèrement, ce Jour, je le vis comme une deuxième naissance. J’ai tenté durant ma carrière, de servir l’élève, peut-être je l’ai fait au détriment de certains, j’aurai aimé continuer sur la lancée mais j’avoue que j’ai été stoppé car une partie chère de moi s’est cassée…”, dira en pleurs M. Saïd Tekkal. La famille de l’éducation a donc marqué des points puisqu’il s’agit de la deuxième du genre après celle organisée en l’honneur de Mme Adil, d’Agouni Gueghrane.La cérémonie restera gravée dans la mémoire de ceux qui l’ont vécu de part la symbolique qu’elle a véhiculée. Les Ouadhias ont fermé la porte de l’oubli mais surtout, permis à un grand homme de sortir par la grande porte.
A. Z.
