Depuis quelques semaines, partout à travers le pays, il est devenu presque impossible de trouver un sachet de lait.
Cette denrée alimentaire de large consommation acheminée par les livreurs vers les localités les plus reculées, n’est disponible, ces jours-ci, que dans certaines épiceries ou certains commerçants parviennent parfois à se la procurer. À l’instar des autres localités de la région de M’chedallah, à Aghbalou, sur la dizaine d’épiceries qui assuraient d’habitude la vente du lait, quelques-unes continuent encore mais avec beaucoup de difficultés à commercialiser ce produit de première nécessité. Malgré le prix des 30 DA pratiqué depuis quelque temps et que beaucoup de consommateurs, notamment les salariés aux faibles revenues jugent trop élevé, il n’y a pas un jour qui passe sans que des bousculades ne soient signalées à l’entrée des épiceries. Pour certains commerçants, la tâche est devenue de plus en plus compliquée car après la rupture du réseau de livraison, bon nombre de ces commerçants qui étaient jusque-là livrés à domicile sont maintenant dans l’obligation de s’approvisionner à partir de la laiterie de Bouira, situation qui a généré pour certains d’autres frais supplémentaires du transport.
Ces mêmes commerçants sont quotidiennement appelés à faire face à une grande demande qu’ils n’arrivent plus à gérer. Cette crise qui persiste depuis maintenant quelques semaines, a non seulement provoqué une pénurie et une hausse des prix du lait en sachet, mais elle a également eu de nombreuses répercutions à la fois sur les prix des produits dérivés, tels que le yaourt, lequel, rappelons-le, est passé de 10 DA à 12 DA, soit une hausse de 2 DA ainsi que sur ceux du lait en poudre qui, lui, a atteint 240 DA.
Face à cette situation de pénurie et de flambée des prix, les consommateurs devront prendre leur mal en patience encore quelques temps avant de voir la crise dissipée laquelle serait selon les dernières déclarations officielles sur le point d’être résolue.
DJ. M.