Fausse alerte à la bombe

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l Une peur panique s’est emparée de nombreux citoyens à Boudouaou ce jeudi matin entre 9h et 10h, suite à une information faisant état de la présence d’une bombe au coin d’une ruelle jouxtant l’agence locale des postes et télécommunications.

A la vue d’un sac en plastique entreposé au pied d’un mur et contenant un objet non indentifié un passant à crié : “éloignez-vous vite, c’est une bombe”. Ce fut un instant de panique indescriptible, a-t-on rapporté:

Alertés, les services de sécurité ont immédiatement pris en charge la situation en établissant sut les lieux un cordon de sécurité !

Il s’est avéré que le dit sac (de couleur noire) ne contenait aucune charge explosive. Plus de peur que de mal donc.

D’autre scènes de panique ont été signalées dans différents régions du centre du pays, suite à l’attentat suicide et aux attaques à la voiture piégée ayant fait la veille, 33 morts et près de 200 blessés au cœur, de la capitale. L’islamisme armé a perpétré ainsi des carnages, cible les institution étatiques dont l’une des plus importantes est le Palais du gouvernement et réinstaure la psychose des attentats.

Ceux-ci rappelent de tristes souvenirs vécus durant la décennie précédente. A Boudouaou, particulièrement, personne ne peut oublier la forte explosion qui a soufflé deux habitations au niveau de l’avenue principale avec un bilan de deux morts. Pratiquement épargné durant la dite décennie de feu et de sang, chef-lieu de wilaya, de Boumerdès aura vécu en moins d’une année entre le 22 mai 2006 et le 13 février 2007— deux attentats à l’explosif, avec un bilan de 8 blessés sont deux grièvement. Et dans de nombreuses zones semi-rurales de ce département on redoute encore les exactions de cet islamisme d’obédience salafiste. Enlevé, il y’a plus de six jours en lisière de Chabet El Ameur par un groupe terroriste le fils d’un entrepreneur n’a pas encore été relâché, selon les informations en notre possession. Les ravisseurs auraient exigé de ses parents le payement d’une forte rançon se chiffrant en milliards, en échange de sa libération…

Salim Haddou

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