l Ce match au sommet a failli ne pas arriver à son terme à cause de l’arbitre de la rencontre que les dirigeants de l’ES DEM n’ont pas cessé de décrier tout au long des débats. Ils l’accusent de partialité et de parti pris en faveur des visiteurs, ce qui a amené celui-ci à arrêter le match à la 83’, soit juste après l’égalisation de Zaâtra sur un but réalisé par Rial, mais que les joueurs locaux ont longuement contesté, en jugeant que le directeur du jeu a volontairement omis de signaler une faute de main du joueur qui a remis la balle au buteur. Même le penalty accordé aux hôtes de Draâ El Mizan et que Aouada a bien exécuté à la 47’, a fait l’objet d’une remise en cause qui a duré pendant de longues minutes. De ce fait, pour que le jeu reprenne, il a fallu attendre plus d’une heure d’attente, le temps consacré pour ramener tout le monde à la raison après l’anarchie indescriptible qui a régné sur le terrain. Avant que tout cela n’arrive, il faut tout de même signaler que les protégés de Sahraoui avaient le match en main, notamment durant la première mi-temps où les attaquants se sont illustrés par les nombreuses incursions dans le camp adverse, dont l’une d’elles a permis à Kara de placer un joli coup de tête dans le fond des filets de l’excellent gardien Bouras. De la même manière, à la 67’, Khalfouni, échappant au marquage de la défense de Zaâtra, parvint à redonner l’avantage à son équipe. Néanmoins, juste après, les coéquipiers de Hamdouche ont péché par les nombreuses occasions ratées, ce qui a permis à leur adversaire de reprendre petit et à petit confiance et repartir enfin de compte avec un point qui arrange les affaires de l’ES Azeffoun.
M. Haddadi
