l Cela fait déjà une semaine que la capitale a vécu le drame du double attentat kamikaze qui a secoué le Palais du gouvernement et le commissariat de police de Bab Ezzouar, banlieue est d’Alger. 10 h, on a remarqué, de loin et derrière les barricades de la police, la présence du Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem accompagné de
M. Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales déposant une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes des attentats terroristes d’Alger. Dans une atmosphère sobre et austère, les familles, proches et collègues des victimes ont lu à voix presque inaudible la Fatiha du Saint Coran, suivie d’une minute de silence à la mémoire des personnes qui ont péri ce jour-là, le 11 avril du mois en cours.
Des femmes présentes sur les lieux de la commémoration ont lancé des youyous en signe de fierté envers leur enfants martyrs du pays.
Venu apporter son soutien aux familles des victimes, un homme quinquagénaire laissait libre à son commentaire : » C’est le retour des années de terreur, celles vécues dans les années 1990 « .
Autre point noire les forces de sécurité ont refoulé les citoyens du passage.
Même aux gens de la presse qui tentent de trouver une brèche parmi le dispositif sécuritaire, déployé aux abords du Palais du gouvernement, ont été empêchés de voir de plus près.
Pour mémoire, selon un bilan officiel, ces attentats ont provoqué la mort de
30 personnes et plus de 200 blessés dont 33 encore hospitalisés.
Nabila Belbachir