Demain, la démocratie

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L’Union pour la Démocratie et la République est de ces jeunes partis qui commencent à faire parler d’eux : bien qu’il ne soit pas encore agréé, il draine déjà des milliers de militants, attirés par un programme et surtout des idéaux à la mesure de leurs espérances : la démocratie, le pluralisme, la liberté d’entreprendre. Des candidats du parti dans des listes pour les élections législatives de mai prochain. Des candidats qui sauront justement défendre les idéaux de la formation et, s’ils sont élus, donner la mesure de leur compétence et de leur engagement politique.

Le surgissement de l’UDR dans le paysage politique algérien a changé quelque peu les choses : la politique n’est plus seulement conçue comme un moyen pour parvenir au pouvoir mais aussi comme une fin : celle

d’apporter des solutions aux problèmes des gens, de favoriser le développement social, de libérer les énergies créatrices…. Et surtout de promouvoir la démocratie dans toutes ses dimensions. Les partis dits démocratiques ne manquent pas en Algérie où depuis une vingtaine d’années, ils se font les hérauts de la liberté et du pluralisme. Mais on connaît leurs bilans :

autoritarisme (les mêmes dirigeants depuis 20 ans !), régionalisme, népotisme…

De toutes les régions du pays, c’est sans doute la Kabylie qui a fait l’amère expérience de ces démocrates de salon, uniquement préoccupés par leurs intérêts personnels : demain, ce sera la Kabylie qui les rejettera, pour opter pour les vrais défenseurs de la démocratie et de la liberté !

S. Aït Larba

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