Le coup de starter de la campagne électorale pour les législatives du 17 mai sera donné aujourd’hui et s’étalera jusqu’au 14 mai. Différents moyens et supports ; des spots à la radio et à la télévision, des meetings et des affiches sont mis à la disposition des candidats pour séduire les électeurs.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui a précisé dans une circulaire datée du 8 avril dernier que » nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période prévue « , a détaillé les supports de la campagne électorale dont peuvent faire usage les candidats. En ce qui concerne les médias audiovisuels, il est porté à la connaissance des candidats que la durée des émissions accordées varie en fonction de l’importance respective du nombre de listes de candidats présentés pour un même parti politique ou groupe de partis politiques. Les listes de candidats indépendants regroupés de leur propre initiative bénéficient de ces mêmes dispositions dans les mêmes conditions, souligne la circulaire et le tirage au sort du passage des candidats dans ces médias a déjà eu lieu, rappelons-le, le dimanche passé, en présence de M. Saïd Bouchaïr, coordonnateur de la Commission politique nationale de surveillance des élections législatives (CPNSEL) et des représentants des candidats.
Les diffusions des interventions audiovisuelles préalablement enregistrées dans les studios de la télévision et de la radio nationale par les candidats et leurs représentants débuteront aujourd’hui et leur permettront, à travers des créneaux horaires équitablement répartis, de toucher le plus grand nombre possible d’électeurs.
Pour l’affichage, autre support mis à la disposition des formations politiques, il devra avoir lieu entre 7h00 et 19h00 et des sites spécifiques qui ne peuvent en aucun cas être mis en place à proximité des centres de vote sont désignés par l’administration communale pour recevoir les panneaux conçus pour les listes de candidats. Les réunions et manifestations publiques, dont la demande d’autorisation doit se faire trois jours au moins avant la date des réunions qui doivent se tenir dans des salles fermées et sécurisées, mais les aires de jeux et les places publiques sont autorisées, exceptionnellement pour les communes dépourvues d’infrastructures adéquates. Il est toutefois indiqué qu’une réunion pourrait être interdite par le wali dans le cas où elle constituerait un risque réel de trouble pour l’ordre public, ou s’il apparaît manifestement que l’objet réel de la réunion constitue un danger pour la sauvegarde de l’ordre public. La circulaire a insisté cependant sur le fait que le wali devra donner des motifs » convaincants et empreints de courtoisie » pour chaque réponse négative à des demandes de réunion tout en soulignant que toutes autres réunions publiques ouvertes aux citoyens sous la forme de meetings, journées d’études, expositions ou autres activités, doivent s’inscrire dans le cadre exclusif de la campagne électorale et dans le respect du programme présenté à l’occasion du dépôt des dossiers de candidatures. Exception faite pour les communes rurales, les candidats sont permis, eu égard aux spécificités de ce milieu, d’avoir recours aux crieurs publics autorisés à exercer durant la journée, de 9h00 à 16h00.
H.Hayet
