“Le combat continuera à l’intérieur de l’APN”

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Au coup de starter de la campagne électorale, les ex-délégués du Mouvement citoyen (CADC de Tizi Ouzou), ouvrent le bal pour une lutte acharnée.

La liste d’“indépendants” N° 2 est drivée par Mohand Iguetoulen, ex-délégué des Ath Djenadh. Le tête de liste a animé une conférence-débat jeudi 26 avril 2007 à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, dans la salle du Petit théâtre dont l’assistance est composée dans sa majorité, de partisans à ces ex-délégués de la CADC et des curieux.

Dans son intervention, le numéro 1 de la liste, a fait un large tour d’horizon du parcours des candidats issus du Mouvement citoyen. Il a également rappelé les rôles joués par ces candidats “pendant les plus durs moments de la répression du Printemps noir 2001.” Les citoyens issus de la société profonde, intègres, compétents et généreux au travail. Ils aspirent à changer le vécu de leurs concitoyens. C’est l’une des trois raisons principales qui les ont poussés à participer aux élections législatives. “Cette initiative vient des citoyens pour mettre en application les acquis des sacrifices des jeunes du Printemps noir”. Le combat continuera à l’intérieur même de l’APN jusqu’à la satisfaction pleine et entière de la plate-forme d’El Kseur. Comme troisième raison, c’est à la bête immonde du terrorisme qu’il faudrait barrer la route. “Notre participation, dans ce cas précis, devient un acte patriotique”. L’orateur cite une à une les incidences placées au-devant de la scène comme condition sine qua non pour la poursuite du dialogue. Ce qui avait conduit indiscutablement à l’accord global du 15 janvier 2005 et qui engage l’Etat algérien “constitue un tournant politique”. Le 17 mai 2007, “cette dynamique émancipatrice s’exprimera à travers les urnes et transformera le rapport de force en faveur du changement à l’intérieur même des institutions afin d’arracher plus d’espaces pour la citoyenneté”. Le conférencier présente les candidats de cette liste “Citoyenneté”. Le deuxième est Tahar Challal (ex-directeur de l’ANSEJ). Puis vient en 3e position l’élément le plus en vue de l’ex-CADC, en l’occurrence Mustapha Mazouzi. Notons l’intervention de Si Hafidh Yaha (un ancien compagnon de Hocine Aït Ahmed qui a tenté de créer le FFD), qui a soutenu la démarche et l’initiative de ces candidats. Puis celle d’un membre de la fondation Matoub qui a interpellé le/les futur(s) élus pour œuvrer à faire la lumière sur l’assassinat duRebelle.

Mohand N’Tighilt

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