Deux éléments de l’ex-GSPC abattus

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La proportion est donc, ce week-end, clairement au profit des structures étatiques de sécurité. Agissant sur renseignements précis, une patrouille de l’ANP et de la BMPJ a fait mouvement hier samedi vers 1h00 du matin vers l’agglomération de Mecharef relevant de Benchoud à 55 km à l’est de Boumerdès. Redéploiement fructueux : repérés alors qu’ils s’approchaient d’une maison, deux terroristes seront aussitôt abattus par les tirs bien ajustés des militaires. Deux kalachnivovs et trois chargeurs ont été récupérés ainsi, suite à cette action.

L’un des deux sanguinaires abattus répond au nom de Kriouèche Azzedine (31 ans). Selon certaines sources, il était “émir” d’une section de la phalange sanguinaire d’El Ansar. Le cadavre de son acolyte est en cours d’identification dans la morgue de l’hôpital de Dellys.

Cette action rapide et efficace est le prolongement de l’opération de ratissage lancé dans les maquis voisins d’Assouaf, Mazer et Benchoud, en riposte à l’attaque meurtrière ayant eu jeudi dernier en fin d’après-midi à la localité de Tagdempt. Là, un attentat à l’explosif a ciblé, aux environs de 18h un barrage de la Gendarmerie nationale. L’explosion a causé la mort d’un enfant de 13 ans, en plus de deux autres blessés, un civil et un gendarme.

Mais l’intensification de la lutte antiterroriste aura permis au même moment, l’arrestation d’un “émir” zonal, de la mouvance sanguinaire d’obédience salafiste, Saâyoud Samir, à mi-chemin entre Issers et Si Mustapha.

Filé par des services spéciaux de sécurité à partir d’Alger, il a été repéré à cet endroit alors qu’il roulait à bord d’une Renault-Clio. Blessé il sera ensuite arrêté a-t-on indiqué.

“Agé de 31 ans, et originaire de Lakhdaria Saâyoud Samir, était il y a quelques mois, à la tête de katibet El Farouk écumant le Nord-Est de Bouira. Selon d’autres sources, il venait d’être nommé comme coordinateur de l’ex-GSPC pour la zone II englobant les régions de Kabylie.

Cette neutralisation de ce chef sanguinaire s’ajoutant à la traque des réseaux islamistes clandestins qui se poursuit est considéré par les observateurs locaux de la scène sécuritaire comme un tournant dans la lutte pour l’éradication définitive de la gangrène terroriste.

Salim Haddou

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