l Réel malaise, ou simple agitation ? L’objet de cette contestation, est la non-distribution de la bourse de formation aux radaristes exerçant à la station Radar Météo d’Alger. « L’affaire » remonte, au moment où l’Office national de la météorologie (ONM), exactement la station Radar Météo d’Alger, avait acquis cinq nouveaux radars. Ces derniers pour qu’ils soient opérationnels, nécessitent une formation d’un mois pour le personnels, et ce, aux USA. Une formation, qui est d’ailleurs assurée, selon le chef de file des contestataires, en l’occurrence M. Sahraoui Boualem par EEC ( Entreprise Eléctric Corporation). Ce genre de formation, est, selon notre interlocuteur, destinée aux opérateurs qui exercent à la station Radar Météo d’Alger. Mais celle-ci n’a pas été réalisée. « Cette formation a été détournée aux profits des chouchou de l’entreprise et qui n’ont rien à voir avec les Radar », nous a déclaré M. Sahraoui, lors de sa virée à notre rédaction. Une virée qu’il qualifie d’ultime secours et issue, à son problème. « C’est une discrimination de la part des responsables » avant d’enchaîner : « C’est une façon de nous faire débarrasser après l’installation des radars » nous a-t-il affirmé avec amertume. Il a tenu à préciser que même les responsables concernés par cette affaire ont été tous avisés. « On a fait toutes les démarches auprès des pouvoirs concernés, en vain ». Et comme un malheur ne vient jamais seul, M. Sahraoui qui fait partie de la section syndicale de ladite station, nous a affirmé, que la direction régionale a procédé à sa suspension le jour….des élections syndicales. « On m’a suspendu le 13 mars passé, soit le jour même du scrutin» : Pourquoi cet acharnement de la part de l’administration ? M. Sahraoui, répondra : « On m’a reproché d’avoir porté plainte au niveau du ministère des Transport », ajoutant au passage que parmi les griefs retenus contre lui, il a été question des liens qu’il a tissés avec les experts américains (EEC). Pour de plus amples informations, on a voulu prendre attache avec la direction de l’ONM, en vain.
Salah B.