Absence de chirurgiens et de pédiatres

Partager

Situation désolante et inquiétante. Alors que des centaines de médecins spécialistes sont concentrés dans des villes, attendant parfois longtemps d’hypothétiques malades, les services de pédiatrie, de l’hôpital Rachid-Belhocine ( n’est assuré que par… un conventionné). En effet, après le départ du Dr Mendil, cet immense centre hospitalier dépend désormais d’un conventionné. L’information nous a été donnée par M Haddid Ahmed, directeur général de l’établissement. Ce dernier, lors de notre rencontre, a saisi l’occasion pour passer en revue un nombre de points relatifs à son secteur. Aux sujets des spécialistes qui font défaut à son entité, M Haddid nous a fait savoir que même le service de la chirurgie est lui aussi, touché par ce manque. « On a besoin en urgence de deux chirurgiens et d’un pédiatre » nous a-t-il indiqué avec amertume. Toutefois, notre interlocuteur tient à préciser, qu’un hôpital, comme celui de Sidi-Aïch, qui reçoit quotidiennement plus de 160 malades internes, nécessite des spécialistes à temps pleins et non des conventionnés. L’absence de services de pédiatrie et celui de la chirurgie, porte directement, en effet, préjudice aux nouveaux nés, ainsi que ceux qui se sont programmés pour une intervention chirurgicale. Pour rappel, le secteur sanitaire Rachid-Belhocine du Sidi-Aïch est doté de plusieurs services, à savoir, médecine interne, pédiatrie gynécologie, un service de radiologie. Mais la nouveauté de ces derniers jours, est, selon M. Haddid, la venue d’un ophtalmologue, et d’un spécialiste en ORL. A cela, s’ajoute le pneumo-phtisiologue…

Un service d’hémodialyse dans les prochains jours.

Bonne nouvelle pour les malades soufrant des problèmes des reins, l’hôpital de Sidi-Aïch, qui, pour mémoire, abrite environs 240 lits, recevra dans un proche avenir un service spécialisé dans l’hémodialyse. Avec une certaine fierté, le premier responsable de ce secteur sanitaire tient à nous préciser que le ministère de la Santé a donné son accord pour l’installation de ce service. Quand on sait, que les malades ayant besoin, périodiquement, de séance de filtration via ces fameuses machines, et pour ce faire, ils se déplacent, à leurs corps défendant jusqu’à l’hôpital d’Akbou. l’installation dudit service vient à point nommé, soulager, un tant soit peu, leurs souffrances. Sur un autre chapitre, notre interlocuteur n’a pas résisté à la tentation pour affirmer que tout un projet de rénovation de cette structure sanitaire a été lancé. En effet, plusieurs infrastructures ont été réfectionnées. « La réfection du service de médecine interne a été fait, et celui de la chirurgie est en phase de programmation », a-t-il déclaré, en ajoutant au passage que la salle de réanimation ainsi que le bloc opérationnel, ont, eux aussi, leurs part dudit projet.

Plusieurs unités extrahospitalières rééquipées

A signaler que l’hôpital de Sidi-Aïch, a plusieurs annexes (polycliniques). Il s’agit, en outre, celle de Timezrit, Chemini, Adekar. Ces dernières, selon les propos de M. Haddid, ont été, récemment rééquipées, ou réfectionnées. « Conformément aux instructions, de la tutelle, relatives au rapprochement de ces services sanitaires de la population, on a procédé à la réhabilitation de ces annexes, soit par la rénovation de ces structures, soit par leurs équipements », nous a-t-il indiqué relevant que même pour ce qui est du transport des malades, plusieurs nouvelles ambulances ont été réceptionnées. « Toutes les grandes structures des zones éloignées ont été dotées », a-t-il conclu.

Boukhalfa. M.

Partager