Saïd Maâmeri (entraîneur des minimes) : “La discipline est la clé de la réussite”

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La Dépêche de Kabylie : Vous qui êtes resté absent pendant longtemps de la scène footballiques d’Amizour, en faisant come back pendant l’été dernier, peut-on savoir quelles sont les motivations qui vous ont incité à le faire ?

l Saïd Maâmeri : Après quelques années de disettes, j’ai décidé de reprendre pour la simple raison que je savais que je pouvais encore donner, et si j’ai préféré prendre en main les minimes, c’est que je savais que je pouvais donner un plus. Ceci dit, je voulais bien prendre une autre catégorie dans d’autres clubs mais il y en a pas. En plus je voulais faire connaître les jeunes, les ABS du football.

Est-ce qu’on peut dire que votre retour est lié au nouveau comité installé en été ?

l Je ne pourrais pas dire cela, même si je dois dire que le nouveau est meilleur que celui des quatre dernières saisons qui n’a même pas daigné convoquer son assemblée générale afin de présenter son bilan. Pour répondre clairement à votre question, je dirais que l’avenir de l’USIA était en danger avant août 2006, et le club allait déclarer forfait. Cela ne m’a pas laissé indifférent et j’ai décidé de réintégrer les minimes.

Par rapport aux résultats acquis cette saison, on peut dire que ça n’a pas marché, n’est-ce pas ?

l Non pas du tout même si comme vous le dites, les résultats n’ont pas suivi. C’est juste parce que l’efficacité manquait. Il faut dire aussi que les joueurs qui forment l’équipe sont issus du chef-lieu de la commune et pas d’autres localités comme Feraoun… comme ce fut le cas lors des dernières années. Cela ne veut pas dire que je suis régionaliste mais je pense que la pâte existe bel et bien à Amizour. Alors pourquoi ramener des autres régions ou localités ? Il ne faut surtout pas oublier surtout le retard mis pour l’installation d’unn nouveau comité qui a pesé lourd dans le choix des meilleurs puisque le temps pressait. Aussi, je dirai que certains joueurs, — dix au total— ont dû arrêter car la base de mon travail est le sérieux et puis certains d’entre eux n’ont pas eu le courage de tenir.

Des satisfactions ?

l Je suis d’autant plus satisfait du côté jeu de l’équipe. La majorité des joueurs ont appris à jouer collectif. Ce n’est pas donné à n’importe quelle équipe de jouer de la sorte, car un jeune minime a hâte de prendre le ballon et partir vers les bois sans faire participer ces coéquipiers. C’est à travers un jeu d’équipe que cette dernière s’améliore.

On vous laisse le soin de conclure…

l Si on doit rassembler toute la famille sportive de l’US Oued Amizour depuis 1947, date de sa création, on pourrait faire une équipe capable de prendre les destinées du club d’une manière efficace. Je dirais que la famille sportive de l’USOA doit s’immiscer davantage pour redorer le blason à cette équipe qui a tant donné pour la commune et même pour la wilaya. Merci à la Dépêche de Kabylie de m’avoir ouvert ses colonnes pour m’exprimer.

Propos recueillis par R. M.

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