Il n’échappe à personne que le patrimoine culturel, notamment les vestiges du passé, est un trésor à préserver. Il est temps de valoriser tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de ce qui reste de cette richesse. A Draâ El Mizan, nous allons nous intéresser aujourd’hui à un lieu appelé Azru N’tamarth. Ce site est situé dans la vallée à quelque trois kilomètres à vol d’oiseau de la ville. C’est un ensemble de rochers parsemés de maquis au pied duquel s’élèvent des maisons récemment construites. Selon ce que nous avons entendu, ce site renferme en son sein des empreintes d’une époque lointaine.
En dépit de l’intérêt que voulent lui donner des jeunes de la région, il n’est pas encore exploré. Un membre d’une association culturelle d’Aït Yahia Moussa et un groupe d’autres personnes ont tout de même pensé à sa réhabilitation. Dernièrement, lors d’une exposition à l’occasion du 20-Avril organisée à Aït Yahia Moussa, il nous a été donné l’occasion de découvrir que ces rochers portent toujours des écritures libyques. Des photographies prises par ce groupe de personnes témoignent alors sur l’histoire d’Azru N’tamarth. Selon un animateur du groupe, il existerait tout un dossier bien ficelé au niveau de la direction du patrimoine de la wilaya à ce sujet.
La reconnaissance de ce site sera d’une grande importance pour la région mais aussi pour toute la wilaya. Il serait aussi probable qu’une équipe d’archéologues soit dépêchée sur les lieux pour entamer d’autres recherches qui dévoileraient d’autres secrets.
On raconte même que ce lieu avait servi de zone de repli pendant toutes les invasions qu’avait vécues la région. En tout cas, c’est un appel lancé en direction de ceux censés revaloriser notre patrimoine. De nombreux citoyens continuent à raconter leurs petites légendes à propos d’Azru N’tamarth.
Omar Ouramdane