Les candidats de l’alliance ANR-UDR aux élections du 17 mai prochain, ayant tenu un meeting hier au niveau du Centre culturel de M’chedallah, ont, encore une fois, démontré leur volonté d’aller à contre-courant des archaïsmes qui minent la scène politique nationale et jeter par là les bases d’une pratique démocratique saine. Ainsi, la tête de liste au niveau de la wilaya de Bouira, M. Tahar Abbas, en l’occurrence, avait repris l’historique de la naissance de l’UDR puis celui de l’alliance pour dire que “celle-ci se veut être un bourgeon de démocratie qui, tôt ou tard, arrivera à réunir les forces républicaines du pays”.
Sur le volet électoral, l’orateur précédé par
M. Baïlèche, cadre du parti, avait axé son intervention sur l’utilité de cette échéance et par là, celle de la participation des citoyens qui, d’après lui “doit être effective, car le vote massif, notamment pour les populations de Kabylie, constitue un acte citoyen permettant de repousser le statuquo”.
Abordant les questions économiques et sociales, l’orateur, qui se dit issu de la couche populaire, n’omettra pas de dire que “notre région est lésée sur tous les plans, ce qui nécessite la mobilisation de moyens colossaux pour la prise en charge sérieuse des problèmes des citoyens”. Pour l’orateur, il est tout autant important de souligner que “la députation n’est pas une fin en soi”, avant d’ajouter que “notre effort est dirigé vers le développement local qui doit constituer la pierre angulaire du développement global et durable”. Dans le même sillage, le conférencier abordera les questions relatives à l’investissement et plus particulièrement celui du foncier qui, selon lui, constitue le plus grand problème qui freine indubitablement toute initiative de développement.
Notons enfin qu’une autre rencontre a eu lieu dans l’après-midi d’hier dans la localité de Raffour, où les candidats de la liste ANR-UDR avaient eu à débattre de plusieurs questions avec les citoyens de cette localité.
L. K.