Effervescence à l’université !

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C’est la grogne à l’université. Il ne se passe plus un jour sans qu’un arrêt de travail ou un incident ne soit signalé que ce soit à Bouira, à Béjaïa, ou encore à Tizi-Ouzou, où les étudiants en pharmacie demeurent en grève (nationale), pendant que plusieurs facultés n’ont pas encore commencé les cours.

Les étudiants de la faculté des sciences et sciences appliquées de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont entamé, dimanche dernier, un mouvement de grève illimitée. Ils réclament la réintégration de l’ensemble des étudiants exclus par le conseil pédagogique l’année dernière. Pour rappel, le comité autonome des étudiants de cette faculté a menacé, la semaine dernière, de faire appel à une grève ouverte, si l’administration de leur faculté ne répondait pas à leurs revendications. Outre la réintégration des étudiants exclus, il est réclamé la reconnaissance du comité autonome de cette faculté comme interlocuteur légitime des étudiants, l’ouverture des portes du dialogue, ainsi que l’amélioration des conditions de socialisation, sensiblement touchées par le manque des moyens.

Bagarre entre étudiants et agents de la cité d’Amizour

La cohabitation entre étudiants, résidents à la cité U du campus d’Amizour, et les agents travaillant au sein de cette résidence nouvellement ouverte, semble être brouillée depuis la nuit du samedi à dimanche derniers. En effet, une bagarre a éclaté entre les deux camps faisant deux blessés. Selon une source fiable, tout aurait commencé suite à une altercation entre un étudiant et un agent de la cuisine au niveau du «Resto» de ladite cité, après que l’étudiant s’est vu refuser, selon notre source, une ration supplémentaire du dîner. L’on a appris que l’étudiant en question aurait reçu un plat métallique en plein visage, le blessant au niveau de ses lèvres. C’est au niveau de l’hôpital de la localité, où l’étudiant est allé recevoir des soins, que la situation aurait vite dégénéré entre des dizaines d’étudiants, venus à la rescousse de leur camarade, et d’autres agents, qui se mis du coté de l’agent en question, pour transformer ce lieu en un champ de bataille avec une violence grave de par et d’autre. Cependant, cette version du «Resto» est réfutée par des responsables de cette cité, qui en ont donné une toute autre. Ainsi, et selon une autre source officielle, la bagarre aurait eu lieu, certes, mais entre des “extras’’ et des étudiants. D’après cette source, cette bagarre aurait commencé quand un intrus, en compagnie d’un étudiant, s’est accroché avec un autre étudiant. Ce qui amené à un soulèvement estudiantin accusant les agents de «complicité dans l’introduction des “extras’’ à la résidence». Dans tous les cas, il y a eu bagarre entre agents et étudiants de cette cité U, comme il y’a présence d’intrus au sein de la même citée, et cette dispute nocturne, qui a enflammé la résidence d’Amizour des heures durant, s’est soldée par un autre blessé. Il s’agit d’un étudiant originaire de Batna ayant reçu 2 coups avec un objet tranchant. Celui-ci n’a été évacué à l’hôpital que vers 3 heures du matin, après l’intervention de la gendarmerie locale. Les accusations vont de par et d’autres entre le personnel et les étudiants, quant à la présence de personnes étrangères dans la cité. Pour marquer leur indignation à ce dépassement et demander plus de sécurité, des étudiants résidents à ladite cité ont procédé, dimanche dernier, à la fermeture du centre universitaire de Targa Ouzemour,

N. T. et O. K.

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