Le secrétaire général du MDS, lors d’un meeting tenu jeudi à Sidi Bel Abbès « rejette toute forme de démagogie, et milite pour l’approfondissement et la promotion de la démocratie et l’instauration de la justice sociale ». Ali Hocine quant aux objectifs de sa formation vis-à-vis des élections a assuré que le MDS « est entré dans la compétition électorale pour le scrutin législatif dans le but de contribuer au changement ». Le secrétaire général du MDS a, à l’occasion, insisté particulièrement sur la nécessité de s’investir dans ces joutes dans la mesure où il a estimé que celles-ci requièrent « une participation active des citoyens qui doivent être partie prenante à la prise des décisions qui les intéressent en premier lieu ».
La dimension sociale de la démocratie qui, de son point de vue, devrait être complémentaire aux questions des libertés démocratiques a été développée par le successeur de feu Hachemi Chérif, ayant souligné que le concept de la démocratie qui ne doit pas être perçu exclusivement sous l’angle de la liberté d’expression, »trouve son prolongement dans l’amélioration des conditions sociales des citoyens » (droit au travail, au logement, santé et éducation).
Ce qui l’a amené à plaider pour « la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur des couches vulnérables de la société ».
Autant d’objectifs que caresse le secrétaire général du MDS, qui, de ce fait, en appelle à la contribution de la jeunesse algérienne estimant que « les masses juvéniles ont un rôle fondamental dans la concrétisation des objectifs démocratiques et de justice sociale ».
Enfin, et toujours concernant la question socio-économiaque, le patron du MDS en a appelé à mettre fin aux « inégalités et aux disparités qui affectent plusieurs régions du pays ». Ali Hocine s’agissant de l’échéance du 17 mai proprement dite a appelé à opter pour « le nécessaire choix des candidats aptes à assumer pleinement leurs responsabilités parlementaires, et à contribuer concrètement et efficacement au règlement des problèmes auxquels font face les citoyens ». Et de réitérer son mot d’ordre pour un vote massif le jour « J » ayant expliqué cette recommandation par le fait que « le changement est possible », pour peu que l’électorat aille massivement aux urnes.
R. N.