Graves révélations que celles faites par Rachid Bouchouareb, le 2e sur la liste du Mouvement national d’espérance (MNE) qui vient dans une déclaration rendue publique et dont nous détenons une copie, de se retirer de la course aux législatives à cinq jours du scrutin. En effet, M. Bouchouareb qui aurait voulu se porter en tant que candidat indépendant a dû se rétracter “devant les embûches relatives à la collecté de signatures” dit-il dans sa déclaration avant de se faire approcher par “certains frères de la liste MNE” pour un enrôlement dans leur équipe. Depuis le désormais ex-n°2 du MNE ne cesse de dénoncer “l’opacité” dans laquelle il s’est retrouvé. “Pas une rencontre entre les candidats n’a eu lieu, aucune stratégie de campagne n’est élaborée et tout se fait d’une manière unilatérale par le chef de groupe”.
Ainsi, cet enseignant de Souk El Tenine (Maâtkas) n’a pas omis de tirer à boulets ronges sur cette politique-théâtre où “seules les accréditations et la sous-traitance des jeunes auprès des commissions de surveillance des élections est de mise”. A en croire donc notre infortuné candidat, seules les (30 000 dinars x 67) importent dans cette pratique pour le moins scandaleuse.
C’est précisément pour cette raison entre autres, que Rachid Bouchouareb se retire et se démarque avec en conséquence son désengagement de ce tout ce qui découlerait de pareils agissements. C’est dire enfin qu’à travers de telles révélations, l’on s’interroge toujours sur l’opportunité de la présentation de certaines listes dont les électeurs ne connaissent même pas les candidats dès lors qu’il n’y a même pas d’affiches pour présenter ces derniers. Signalons par ailleurs que plusieurs partis et parties sont montés au créneau pour dénoncer ce “commerce informel” des accréditations qui se sont “vendues” telles de vulgaires marchandises.
Idir Lounès