Le plus grand souhait de ses dirigeants est de rééditer l’exploit de 2003, où son équipe minimes lui a offert un trophée arraché haut la main contre l’équipe de l’ASWB, dont le hasard a voulu qu’elle la retrouve encore en cette édition 2005.Le RCS à l’issue de cette décennie a pu construire un grand club et dispose à travers toutes ses catégories de quelque 140 athlètes, dont une équipe seniors dames qui évolue en nationale II, qui est constituée de jeunes joueuses cadettes encore inexpérimentées, mais toutes aussi courageuses et volontaires pour tenir tête à des équipes comme le CRR Toudja ou la JS Azazga. En terme de finances, cette section fonctionne avec des moyens bien dérisoires. Pour l’année 2005, le CSA lui a accordé 260 000 dinars provenant de l’APW à concurrence de 160 000 dinars, et de 90 000 dinars de l’APC, le fonds de wilaya nous dit-on, ne lui a rien octroyé. Le club s’apprête dans quelques jours à disputer une finale de coupe, et jusqu’a l’heure, rien ne se profile encore pour ce qui est de l’enveloppe qui lui servira pour se rendre à grand rendez-vous.L’APC, a promis d’équiper les joueuses, alors que la DJS couvrirait, selon M. Meloui, le transport, quant au reste…ce sera la quête!? «Qu’importe!» insistera le président du club «Nous l’avons déjà fait en 2003 et à défaut de sponsors, nous nous y rendrons à El Biar pour participer à cette coupe, quitte à user de n’importe quel moyen». En terme d’infrastructures, le club s’entraîne dans la Voûte communale, mais celle-ci est loin de répondre aux normes élémentaires. Si sur le plan de la pratique elle présente d’énormes insuffisances, sur le plan purement hygiénique les services de l’APC ont déconseillé son utilisation…Où aller donc ?Pour préparer sa coupe, l’équipe s’entraîne temporairement dans la salle du lycée Mohli. D’importants aménagements doivent être entrepris dans cette Voûte pour la rendre praticable, et ce, en urgence, car si le CSP qui est en construction ne répond pas aux besoins, du club, il doit impérativement disposer d’une salle (Voûte) pour assurer le développement de cette discipline dont sa centaine d’athlètes prouvent, on ne peut mieux, que l’avenir lui est assuré. En attendant, il souhaite s’assurer d’un second trophée national, et attend désespérément de l’aide…
M. O.