De nombreux maquis passés au peigne fin

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l Parallèlement au ratissage des maquis de Ouanougha relevant des Issers où elles ont éliminé deux terroristes capturé un «‘émir» de serriate de l’ex-GSPC et saisi un arsenal de guerre, les forces combinées de sécurité se sont redéployées dans des zones coincées entre Sour El Had et Beni-Amrane. A Oued Addouche précisément une opération militaire aura permis le week-end dernier, la découverte d’une cache terroriste contenant, a-t-on indiqué, un lot de couvertures neuves des effets vestimentaires et une importante quantité de vivres (lentilles riz, haricots secs). Au niveau de certains hameaux sur l’axe Beni-Amrane, Chabet El Ameur, les services spéciaux de sécurité ont interpellé de nombreux jeunes dont la plupart ont été relâchés après vérification de leurs identités. Ce qui signifie que la traque des réseaux de l’islamisme armé se poursuit méthodiquement avec pour l’exemple l’arrestation la semaine passée d’une dizaine de suspects en lisière de Si-Mustapha, zone proche des maquis d’Ouled Khlif et Ouled Boudhar où le bilan du dernier engagement de l’ANP signalé la veille du scrutin du 17 mai fait état de la destruction de cinq casemates contenant des effets vestimentaires entre autres des uniformes militaires. Sur le qui-vive surtout à la périphérie immédiate de Tizi Ouzou les forces combinées de sécurité auront anéanti en moins de quinze jours une dizaine de terroristes en plus de la récupération de cinq armes à feu (PA et kalachnikovs) et du désamorçage d’un nombre important de bombes artisanales dans la zonne de guerre d’Ath Yahia Moussa.

S. H.

Issers, fausse alerte à la bombe

l La présence d’un téléviseur, hier matin vers 5h devant le siège de la daïra des Issers, 20km à l’est de Boumerdès a fait réagir les policiers de la circonscription. Rapidement les artificiers de la police judiciaire ont fait exploser l’engin suspect au moment où les ruelles de cette ville étaient presque désertes. Selon des sources concordantes, il s’agissait d’une fausse alerte à la bombe. Mais les forces de sécurité demeurent sur les dents.

Salim Haddou

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