Récent bilan de la gestion post-séisme, 4 287 familles sinistrées ont été relogées depuis juillet 2005, par vagues successives, également 3 787 autres familles auront bénéficié de fonds d’aides pour la réhabilitation de leurs bâtisses individuelles endommagées par le cataclysme.
L’on précise, par ailleurs que 82 581 logements OPGI ont été confortés. Et sur les 9 467 logements de même type balayés par le séisme 8 140 ont été reconstruits dans différentes communes du département, soit un taux de 86 %.
Par ailleurs 825 édifices publics, sur les 890 recensés suite au cataclysme, ont été reconstruits. Certains dossiers de postulants à l’aide à la reconstruction ou au relogement, concernant surtout les familles nombreuses, sont encore en cours d’examen. Le nombre d’aides annulées après enquête des services compétents est de 361, a-t-on indiqué. L’on précise que la somme totale consacrée à la gestion post-séisme sous toute ses formes a atteint jusqu’à la date du 1er mai 2007, 77 milliards de centimes.
Une sorte de mémoire du séisme comportant 183 documents écrits, 19 volumes de presse écrite, 123 CD et 3 594 photographies, a été réalisée par la wilaya avec objectif principal d’en tirer les leçons.
L’on insistera désormais, a-t-on affirmé sur le respect des normes en vigueur en matière de construction immobilière. Mais des points noirs sont encore signalés, ici et là concernant la prise en charge de dizaines de familles victimes du cataclysme d’il y a quatre ans. Plus de 1 500 familles en sont encore à quémander un relogement dans les bâtiments en dur, alors que d’autres surtout celles des fiches éclatées, n’ont pas encore perçu la totalité de l’aide promise à la reconstruction des maisons individuelles.
A Thenia particulièrement le chantier de réalisation de 250 unités immobilières n’a été lancé pratiquement qu’au début de l’année en cours. Alors que la plupart des autres communes meurtries par le séisme ont presque parachevé la prise en charge de leurs sinistrés.
Dans les principaux sites de chalets de la ville précitée – Haï El-Louz et Bourenane – les résidants sont toujours confrontés au manque criant de commodités. “Exiguïté du logis, impossibilité de se mouvoir, de respecter les règles élémentaires d’hygiène, fréquentes coupures d’eau bien que la facture soit souvent exorbitante”, a-t-on relevé.
L’avenue principale de l’ex-Ménerville, balayée, par le séisme n’a pas encore été réhabilitée. Commerçants et citoyens s’en plaignent. Personne ne leur a prêté jusque-là l’oreille attentive. Nous y reviendrons.
Salim Haddou
