La ville de Bgayet sera prochainement dotée d’une station de contrôle de la pollution atmosphérique, a-t-on annoncé au niveau de la direction de l’environnement
Ce projet qui sera pris en charge par le ministère de l’Environnement est d’une importance capitale, sachant que l’agglomération de l’antique Saldae enregistre périodiquement des pics de pollution atmosphérique générée principalement par le trafic routier et l’activité industrielle. Une pollution dont l’incidence sur la santé publique, quoique certaine, demeure néanmoins impossible à quantifier en l’absence de données épidémiologies.
L’Oued Soummam, qui avale chaque jour un brouet diabolique d’eaux usées d’origine industrielle et ménagère, va bénéficier de l’implantation de trois stations d’épuration, selon une source de la direction de l’environnement. On compte à travers la réalisation de ces ouvrages dont l’étude, nous précise-t-on, est déjà achevée, réduire la charge polluante et limiter ses effets délétères sur cet écosystème qui frise l’asphyxie.
A noter que sept unités industrielles seulement sont actuellement dotées de stations d’épuration opérationnelles, alors que toutes les autres rejettent sans vergogne leurs eaux résiduaires sans le moindre traitement dans le lit de l’Oued Soummam.
On a dénombré, sur le cours du fleuve 74 rejets polluants qui déversent en permanence 37 000 m3 d’eaux usées par jour dans le milieu récepteur.
N. Maouche
