l Les services de la quatrième sûreté urbaine de Aïn El Bénian (Alger), ont enregistré durant ce mois de mai, un cas de vol qualifié à l’encontre d’un propriétaire de magasin de téléphonie, par des personnes non identifiées. Le propriétaire de ce magasin s’est présenté devant les services de sécurité pour porter plainte contre les auteurs du vol, qui a eu lieu le 5 mai de l’année en cours. A la suite de quoi, les services de sécurité se sont déplacés sur les lieux pour le prélèvement des empreintes. Selon le plaignant, l’affaire remonte au 4 mai, à 16h30, date à laquelle il s’est dirigé vers son magasin comme tous les jours. Il constata que la porte du magasin était défoncée et que ses affaires était jetées par terre. Les voleurs ont pris une marchandise d’un montant de 20 millions de centimes et qui consiste dans l’ensemble en des appareils téléphoniques, des MP3 et MP4, outre des CD-Roms. Une enquête a été établie par les services de sécurité pour identifier les auteurs de ce délit, afin de les arrêter. Agissant sur renseignements les policiers, avec un mandat de perquisition se présentent au domicile du suspect nomme M/K. habitant Ain Benian, où ils ont pu trouver des articles cités par le propriétaire, entre autres, notamment, trois grands couteaux, dans sa chambre. Le suspect a reconnu qu’il a commis son acte la nuit du jeudi à vendredi, où il s’est glissé par la fenêtre. Il les a par la suite, vendu à une personne nommé Carlos, avec qui il a passé un accord d’un montant de 78 000 DA. Le nommé A/N a déclaré qu’il a acheté ces objets avec un montant de 20 millions de centimes. Il a précisé notamment, qu’il ignorait totalement que cette marchandise était volée, et qu’il l’a écoulée au marché informel, avant qu’on ait trouvé sur lui la somme de 39 millions de centimes. Il est à noter, que le rapport technique venant du laboratoire central de police confirme la concordance des empreintes prises dans le lieu du vol avec ceux du nommé M/K qui a reconnu les accusations porté à son égard. Les accusés ont été présentés devant le procureur du tribunal de la commune de Cheraga le 16 mai. Ce dernier a ordonné de les mettre en détention préventive.
R. N.