Tribunal : pour la première fois, la salle d’audience se transforme en salle de conférences

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Pour la première fois, depuis son inauguration en 1999, l’une des deux grandes salles d’audiences du tribunal de Draâ El Mizan s’est transformée en salle de conférences, en ce lundi 27 mai 2007, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant qui coïncide avec le 1er juin.

Aussi, c’est pour la première fois également que le ministère de la Justice par l’intermédiaire de son parquet local s’implique directement dans le déroulement de cette célébration qui prend de plus en plus d’importance dans la société algérienne, d’autant plus que notre pays a, en date du 19 décembre 1992, procédé à la ratification de la convention universelle des droits de l’enfant. Ainsi, comme nous l’avions annoncé dans notre précédente édition, le parquet de Draâ El Mizan a animé trois conférences, dont la première a été donnée en ce lundi après-midi par Mme Dalila Issalah, magistrate qui a traité plus particulièrement des droits de l’homme — et qui sera la base à l’élaboration de la charte universelle des droits reconnus à l’enfant.

Au demeurant, le procureur de la République près du tribunal de Draâ El Mizan, en l’occurrence El Hadj, a tout d’abord souhaité la bienvenue à la nombreuse assistance avant de rappeler les circonstances de la programmation d’une telle conférence ainsi que celles des deux autres qui vont suivre, et de donner la parole à la magistrate conférencière.

Si parmi l’assistance, on note la grande présence des auxiliaires de la justice (gendarmes et policiers), il n’en demeure pas moins que tous les bancs étaient occupés par des écoliers, des collégiens et des lycéens qui ont en ainsi l’occasion d’entrer dans un tribunal avec tous les égard qu’ils méritaient.

D’ailleurs, les petits écoliers de Bou Ighzer (Frikat) sont venus à bord du nouveau bus, flamboyant neuf, offert par M. Hamimidi, lors de la campagne électorale.

Par ailleurs, la magistrate-conférencière a tenu d’abord à parler de la charte des droits de l’homme accordée le 27 juin 1948, à Paris, mais qui a pour référence la révolution française ; comme elle a cité tous les autres pactes internationaux et autres chartes dont celle de l’OUA.

A la fin de la conférence, des questions sur le sujet furent posées à la magistrate ainsi qu’à Monsieur le procureur de la par des correspondants locaux de la presse venus couvrir cet événement, ainsi que des agents et officiers de la police judiciaire qui sont confrontés quotidiennement à de nombreux problèmes dont les enfants.

El Hadj a tenu à réitérer son invitation à la prochaine conférence qui aura, lieu, le 3 juin prochain ayant pour thème : “La protection de l’enfant dans le code civil algérien”.

Essaid N’Aït Kaci

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