La nature sublime procure des moments inoubliables, les sites enchanteurs dont dispose la région de M’chedallah à eux seuls, suffisent à promouvoir le secteur du tourisme au niveau de la région.
Mais pour les gens qui y vivent et ceux qui la découvrent, le manque flagrant d’infrastructures hôtelières est plus qu’une évidence. Cela soulève le questionnement autour du désintéressement constaté dans le domaine et le laisser-aller des années durant.
En effet, au milieu des années 90, une initiative louable a été entreprise pour combler le vide inhérent à une infrastructure digne de cette appellation, et ce par le lancement d’un projet de réalisation d’un complexe touristique d’envergure au lieu dit Tala Rana.
Malheureusement, les travaux allaient bon train jusqu’au moment où l’insécurité a gagné tragiquement du terrain lors des années de braise (la décennie noire) qu’a vécu toute l’Algérie, notamment au niveau des zones les plus reculées.
Par conséquent et devant cette situation cauchemardesque, le projet en question a été tout bonnement, étouffé dans l’œuf.
Cet exemple servant d’illustration a le mérite d’être signalé,étant donné que présentement d’autres ne semblent pas lui emboîter le pas à donné lieu à un véritable désert en matière de tourisme.
Sachant que d’autres sites n’ayant rien à envier à leurs semblables au niveau des autres régions du pays n’attendent qu’une réelle pris en charge.
Cela sans omettre de souligner que le simple fait de les aménager fera sortir toute la région de son anonymat, voire de sa torpeur.
La réalisation d’infrastructures d’accueil contribuera certainement à créer des conditions adéquates pour le tourisme si un geste de bonne volonté viendrait dans ce sens.
Nonobstant les moyens dérisoires disponibles, l’on est amené à constater l’engouement et l’affluence des gens durant ces dernières années, pour réinvestir le secteur du tourisme susceptible d’apporter du punch au développement local et voir le Djurdjura reprendre son dynamisme d’antan qui fait cruellement défaut.
R. I.
