»Les médicaments introduits légalement en Algérie ne sont pas contrefaits »

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Le professeur Mohamed Benslimane Mansouri, directeur général du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), a assuré que « l’ensemble des médicaments introduits en Algérie à travers les circuits réglementaires et officiels ne sont pas contrefaits ».

L’orateur, qui intervenait à l’occasion des travaux du 2e congrès de l’Association des médecins d’Oran pour la prévention des maladies cardio-vasculaires (AMOPREC), a précisé toutefois que toutes les analyses de conformité réalisées par ledit laboratoire sur les médicaments importés n’ont décelé aucun produit contrefait. A cet effet, le professeur Mansouri a souligné que dans le cadre des procédures médicales, « notre laboratoire a entamé depuis un mois une nouvelle opération d’homologation des produits et des laboratoires de production ». Précisant que le travail réalisé par le LNCPP a permis de réduire le taux des dossiers de conformité qui est passé de 3 à 0,21 % en 2006. Cette rencontre a permis, en outre, aux participants de prendre connaissance des missions qui ont enregistré de 1995 à 2006, 6795 dossiers de produits pharmaceutiques et recensé plus de 222 produits conformes. Ce laboratoire, qui est un partenaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fournit une assistance et une aide à 24 pays africains et coopère avec 22 pays européens. Par ailleurs, le conférencier a indiqué que « le LNCPP a procédé également aux procédures d’accréditation aux normes 17025/2005, financées par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) ».

Pour sa part, le Professeur Hammouda, président du 2e congrès de l’AMOPREC a présenté un bilan des activités de cette association qui compte plus d’une centaine de médecins spécialistes adhérents. A noter que les travaux de cette rencontre se sont poursuivis par la présentation de plusieurs contributions relatives, aux maladies cardio-vasculaires et aux facteurs aggravants qui peuvent parfois entraîner le décès du malade.

N. B.

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