Il était un peu plus de dix heures quand la ville a été plongée dans un climat de panique générale.
La nouvelle de l’explosion d’une bombe s’est propagée telle une traînée de poudre dans les quatre coins de la ville. Mais l’information exacte tardait à se confirmer laissant la voie aux rumeurs. Au boulevard Abane-Ramdane, les gens s’interrogent sur l’endroit exact de l’explosion. Des clients sortent de l’intérieur des cafés et des magasins et tentent de récolter des informations. Mais la panique était telle qu’il fut impossible de se concentrer. Les policiers arrêtent les véhicules pour céder le passage aux ambulances et aux véhicules de la Protection civile qui se succédaient en trombe. De jeunes adolescents, poussés par la curiosité, accourent vers le lieu du drame tandis que les femmes, les plus gagnées par la peur, pressent le pas pour rentrer chez-elles. Le cortège des ambulances a duré jusqu’à 11h10 min., heure à laquelle la ville a retrouvé son calme. Les choses ont repris leur cours normal. Les citoyens ont continué à vaquer, de façon ordinaire, à leur préocccupation quoi que la circulation automobile a été bloquée dans de nombreux endroits.
La route qui mène de l’habitat vers la Nouvelle-Ville a été fermée à la circulation et les automobilistes ont été invités à passer par la rocade sud.
La promptitude de l’intervention des éléments de la police, des agents de la Protection civile et des ambulanciers, mérite d’être signalée et saluée.
Arezki Bougaci
