L’école Bouktit-Tayeb, championne, de daïra, de nouveau

Partager

“Si nous sommes alors encore en vie, en juin prochain, je vous inviterai à fêter notre 100%”. Cette déclaration au ton solennel, était faite, un certain juin 2006, par Omar Ouhadda, directeur de l’école Bouktit Tayeb (ex-Akbou-ouest). Ce fut lors de la réception qu’il avait donnée à l’occasion de sa 1ère place à l’échelle de daïra au test de 6ème avec plus de 95%.

Affirmation que, de prime abord, seul un irraison noble un fanfaron ou un… génie peut oser. Mais l’on se détrompera bien vite, si l’on connaît ce directeur de l’établissement, et encore plus l’enseignant Arezki Terrahi, chargé de la classe de 6ème. En fait, ils étaient bien partis, avec leur réussite éclatante, répétitive ces dernières années, bien partis pour relever le défi.

Oui, l’école Bouktit-Tayeb aura eu le mérite de faire de l’ombre à de nombreux établissements à une époque pas lointaine, où le test ne donnait pas globalement satisfaction sur le plan réussite des élèves. Tout le long de l’année, rien n’a pu déranger la quiétude, et encore moins ébranler la certitude de Omar Ouhadda à ce que l’école dont il tient les rênes l’emporte haut la main. Avec ce trophée de 100% et les premiers scores précédents de l’école Bouktit Tayeb, l’espoir renaît. L’espoir que tout n’est pas perdu.

Que l’école algérienne peut se relever et avancer haut la tête. Il suffit pour cela d’un brin de volonté, d’un soupçon d’amour pour le métier, mais aussi de la compétence et du dévouement. A Akbou, comme cette petite école, on en trouve à “profusion”, grâce à la conjugaison des efforts, à l’acharnement surtout des enseignants dans ces deux matières les élèves sont joyeux, heureux car ils sont tous admis sans aucun rachat. “L’école Bouktit Tayeb est de celle qui forme les hommes de demain utiles pour le pays.Un établissement à encourager”.

Taos Yettou

Partager