Campagne de prévention contre les feux de forêts

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Avec le début de la saison estivale, le spectre des incendies de forêts revient avec force dans tous les villages de la Kabylie. La crainte est d’autant plus grande que l’apport pluviométrique a aidé à la reconstitution du couvert végétal.

A titre d’exemple, la réserve biosphère du Parc national du Djurdjura, reste toujours sous la menace des feux de forêts, notamment dans sa partie jouxtant les villages dépendant des communes du versant nord de la chaîne montagneuse. En effet, sur ce territoire s’étendant sur 10 340 hectares et regroupant quatre daïrates, réparties sur deux secteurs mises sous l’égide de la direction du parc, il existe des espèces végétales particulièremnt sensibles aux incendies, tels que le matorral de formation dégradé à base de chêne vert, de genêt et diss.

De plus, ces formations sont situées sur des pentes très élevés et inaccessibles, ce qui contribue généralement à rendre la tâche des différents intervenants dans la lutte contre les incendies très difficile.

A ce sujet, le chef du secteur de Tala Guillef, Mehdi Abdelaziz, dont les services s’attellent à préparer la campagne de lutte contre les feux de forêts en association avec le comité de daïra, qui regroupe les forestiers et la Protection civile. Or, l’essentiel pour nous réside dans la sensibilisation des populations, particulièrement celles qui résident à l’intérieur du Parc ainsi que les riverains.

Donc, pour notre interlocuteur, le message est clair, et il ne demande pas d’effort particulier, puisqu’il s’agit uniquement pour les villageois d’éviter l’incinération des déchets, de procéder au désherbage autour de leurs habitations et d’assister en cas de sinistre, les équipes d’interventions du comité opérationnel des daïrates.

Et concernant les moyens humains et matériels mis à la disposition du parc, il semblerait qu’ils s’avèrent suffisants pour parer au plus urgent du moment que des postes de surveillance sont installés et que des gardiens veillent quotidiennement sur la réserve naturelle.

Enfin, il faut signaler qu’en dehors du Parc national, la daïra de Boghni, demeure toujours dépourvue d’une unité de la Protection civile en dépit des réclamations de la population, outrée par le fait que l’un des plus grands centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou soit dépendant d’une autre commune limitrophe.

M. Haddadi

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