L’échec recommencé

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En effet, ses nombreux fans qui se mettent à rêver à chaque début de saison, finissent toujours par se rendre à l’évidence que pour jouer réellement l’accession, il faut d’abord s’entourer d’un maximum d’atouts et de moyens. Ce qui n’est pas le cas pour leur équipe —fétiche ayant raté de peu (7 points de retard sur le 3e) une accession historique durant l’exercice écoulé car elle avait surtout perdu 13 points à domicile !

Cette saison encore, les Vert et Noir ont “récidivé” en ratant la 3e place, synonyme d’accession et en laissant filer à Béjaïa 17 points (3 défaites et 4 nuls). En d’autres termes, si les camarades de Abdelli avaient fait le plein à domicile, ils auraient pris la place du MC Saïda avec 61 points, ce qui leur aurait permis, par conséquent, de terminer à la 3e loge et par là même d’exaucer le rêve de leurs milliers de supporters, avides de sensations fortes. Mais cela ne peut être que la conséquence logique d’une gestion à l’à peu près et sans aucune stratégie adoptée et bien ficelée au préalable.

Pire que cela et pour mieux être édifié sur cela, le MOB s’était même attelé à “courir” derrière le maintien après l’arrivée de Mehdaoui à la barre technique.

Ce dernier a été en effet le 3e entraîneur des Vert et Noir cette saison après Slimani et le Français Alain Moison. Certains, diront que la défaite du MOB face à l’USM Annaba (0-1) à Béjaïa lors de la 5e journée a constitué un tournant, pour justifier le parcours mi-figue mi-raisin de l’équipe mais il n’était pourtant pas trop tard pour remettre le groupe sur selle sachant que le championnat n’était qu’à ses débuts. En clair, ce premier échec de la saison “at home” ne pouvait en aucun cas expliquer tout le “malaise sportif” qui a toujours empêché le MOB et ses enfants de bâtir et de structurer ce club populaire en vue d’avoir des assises à la mesure de sa dimension et de son histoire. Tout le mal de ce club est là, car comment expliquer sinon que des joueurs qu’il a lui-même enfanté sont en train de faire les beaux jours de certaines formations de l’élite à l’image de Oussalah (JSK), Bensaïd et Lahlouh (ESS), Meddour (MOC) et bien d’autres encore.

B. Ouari

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