Elle a beaucoup souffert du manque d’eau potable, la population de la commune de Bounouh, jusqu’à ne plus croire aucun responsable local lui promettant d’étancher sa soif. Pourtant, c’est désormais chose faite, plusieurs forages ont été réalisés.
M. Makhlouf, le premier magistrat de la commune, nous apprend que le projet de réfection de tout le réseau démarrera prochainement dans le cadre du PSD. Outre cette réfection, cinq nouveaux châteaux d’eau seront également réalisés. Ils seront implantés à Aourir pour desservir les villages d’Aourir, Ikhelfouaène, Megaourou ; celui de Baâli pour desservir Baâli, Amalou et Aït Merdja ; celui de Tizi n’Chreat pour les villages de Taghza et Tizi N’chreat ; Tizi Medene pour les villages de Tizi Medene, Ijebbarene, At Mohd et Tamejjirt.
Quand au grand château d’Aït Kanane, avec ses 500 m3, il desservira les dix châteaux de la commune, à savoir les 5 nouveaux et les 5 autres existants. Le P/APC affirme que le coût du projet est de 18 milliards de centimes d’après l’étude. D’autres projets ont déjà démarré dans le cadre du PCD comme l’aménagement urbain et réfection et extension de l’éclairage public dont le coût est de 10 millions de dinars, pour le chef-lieu de la commune. Par ailleurs, les travaux de terrassement des 55 locaux pour jeunes ont démarré au chef-lieu par l’entreprise Rabahellah.
Ce projet intitulé initialement Programme présidentiel des 100 locaux commerciaux pour jeunes, n’a pas pu être réalisé comme prévu à cause de la non-disponibilité d’assiettes foncières pouvant accueillir le projet, comme c’est le cas dans d’autres communes qui souffrent du manque de terrain. Dans le cadre du logement, le P/APC ajoute que le projet de 20 logements sociaux sont en voie d’achèvement, puisqu’il ne reste que les finitions ils seront occupés prochainement, sachant qu’ils sont déjà distribués. Il est utile de rappeler que c’est le premier projet de logements sociaux pour la commune de Bounouh.
Les 10 logements OPGI, quant à eux, sont toujours en attente, malgré les promesses, bien que le choix de l’entreprise a été fait. Il en est de même pour les 12 logements APC/CNEP qui attendent également leur démarrage.
En effet, ce projet entamé en 1987 a été suspendu en 1997 et l’APC actuelle a entrepris plusieurs démarches quant à sa remise en service elle attend toujours la décision du wali.
S. A.
