Les spéculateurs imposent leur dictat

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l Tous les marchands ambulants de fruits et légumes que nous avons abordés affirment à l’unanimité que la flambée des prix est provoquée par un véritable réseau de spéculateurs qui opère, à l’échelle nationale grâce au téléphone portable à l’aide duquel est tissés une véritable toile d’araignée autour des marchés de gros et des fermes.

Ces spéculateurs s’entendent parfaitement sur les prix à imposer pour chaque marchandise et dégagent un prix unifié à l’échelle nationale, un procédé par lequel ils arrivent à contrer les concurrences, durant même l’actuelle période des récoltes, lors de laquelle les maraîchères locales enregistraient par le passé le plus bas niveau des prix pour la tomate, l’oignon, le piment ou le haricot vert qui se vendait jusqu’à 5 DA le kilo et qui affichent respectivement cette année 65 DA la tomate, 80 DA le piment, 35 DA l’oignon et 70 DA le haricot vert, du jamais vu !

Les prix traditionnels ont carrément triplé, quant à la pomme de terre à ce stade “elle ne tardera pas à être délivrée sur… ordonnance médicale !” ironise un citoyen qui revient du marché les mains vides ; “ils veulent nous affamer, ces spéculateurs” fulmine un autre.

Tous les détaillants sans exception pointent du doigt ces spéculateurs bien organisés qui sont arrivés à avoir la “mainmise” sur cette activité et à imposer leur dictat.

Pourquoi l’Etat ferme-t-il les yeux sur les agissements de ces “affameurs du peuple” qui tiennent la dragée haute aux petits consommateurs réduits au “pain et à l’eau”.

Omar Soualah

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