Saïd Berkat, qui a eu, à présider, la cérémonie d’ouverture, a fait éloge des efforts consentis par son département, en collaboration du ministère de la Santé. » Tout le dispositif mis en place depuis l’apparition de la maladie, demeure toujours, et dans le cas ou celle-ci apparaît, nous serons parfaitement prêt » a-t-il souligné. En effet, le département de l’agriculture, a mis en œuvre une commission nationale, suivie de celles de wilayas. La première citée, a pour charge, de suivre la situation internationale, étant donné que l’Algérie n’a pas été touchée par cette maladie. Pour ce qui est des cellules au niveau des wilayas, elles sont dotées d’une commission regroupant le directeur local des services vétérinaires, le conservateur des forêts, l’inspecteur vétérinaire et éventuellement, le directeur du parc national de la zone humide qui font de la prospection sur le terrain. M Berkat, a souligné, que son département a enregistré 5000 prélèvements sanguins d’oiseaux immigrants dans notre pays, et aucun cas suspect n’a été détecté. » Tous les prélèvements qu’on a fait, se sont avérés négatifs « , a-t-il noté, ajoutant toutefois que le risque zéro est à écarter. Pour sa part,
M. Louardi Guezlane, professeur et directeur général du l’ENV, a indiqué que l’influenza aviaire, certes, ne domine plus l’actualité, mais les spécialistes, tant au niveau national qu’international, sont unanimes à considérer que le risque demeure, tant que persiste le virus sous sa forme virulente dans plusieurs pays. » L’Algérie a, jusqu’à présent, été épargnée, cependant, les pouvoirs publics et les scientifiques restent vigilants » a-t-il fait savoir. Aux yeux du Pr2 Guezlane, passer en revue divers aspects liés à la maladie animale, son évolution dans le monde, les moyens de diagnostic, les connaissances du virus, et surtout les possibilités de vaccination et les mesures de police sanitaire, deviennent une nécessité. D’où l’organisation du premier colloque international, hier.
» La Kabylie n’est pas la cible privilégié du virus «
Pour sa part, M Adjou Karim, enseignant à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (France), nous a indiqué les objectifs majeurs assignés à cette rencontre que, sont la vulgarisation de cette maladie, auprès des étudiants en science vétérinaire, ainsi que l’opinion publique, mais surtout à tisser des liens entre les spécialistes algériens et leurs homologues étrangers. » A travers cette rencontre, il y aura des échanges de connaissance et d’expérience, en sus, des formations qui seront organisées dans le futurs au profits des enseignants algériens » soutient-il. Originaire de Chemini (Béjaïa), cet enseignant tient à rassurer que le virus H5N1 n’ait pas de cible préférée. » Etant donné que je suis né en Kabylie, et puisque je connais très bien la région, qui est réputée par son élevage, il y aura pas de risque de la voir contaminée par rapport à une autre région du pays « , d’autant que, ajoute notre spécialiste, la maladie peut toucher toutes les régions du monde. Pour ce qui est du colloque d’hier, plusieurs spécialistes de renommée, internationale ont été présents. On remarquera M. Bouzouaia, de la faculté de médecine vétérinaire de Tunisie, M’Van den Berg, du célèbre laboratoire (VAR-CODA-CERVA) de Belgique.
R.N.
