Une méritoire initiative a été tenue par quelques citoyens dans l’optique de servir la jeunesse exaspérée par la toxicomanie qui prend d’angoissantes ampleurs ces derniers temps.Il se sont réunis à plusieurs reprises pour enfin pouvoir, en invitant l’ensemble des citoyens, créer un comité qui va indubitablement représenter la jeunesse. Même si le président de l’APC n’a pas pris part à cette ambiance, étant absent, les têtes honorables qui sont venues, ont fièrement et convenablement exposé les objectifs de la création de ce comité.Car ils ne veulent aucunement voir leurs efforts évaporés après plus de 10 réunions faisant l’objet d’analyses et de diagnostiques pour le problème de la drogue qui devient un décor familier pour la région.Cette substance psychotrope est consommée par plusieurs jeunes défavorisés par le sort. Par vénération à toutes ses qualités, ses compétences et sa volonté et après avoir procédé au vote, monsieur Aït-Si-Said, communément appelé Ami Younes, était élu unanimement par les présents, président dudit comité. Pour rappel, le point de mire était de relancer le club sportif IRBY à vocation footballistique crée en 1982 qui a tant esquissé la région même en dehors de ses frontières. «Depuis 1992 qu’on n’a pas entendu parler de ce club. Nous nous sommes engagés pour l’avenir de nos enfants chérubins afin de les impliquer davantage et les prendre en charge d’une manière civique. Ce ras-le-bol nous guette, voyant une marée de jeunes s’engouffrer malencontreusement dans le circuit de la délinquance en la carence des aires de loisirs», nous à déclaré Ami Younes. En effet, rien n’est impossible quand on est doté d’une sincère volonté et d’un cœur vaillant. «Nous sommes élus d’une certaine objectivité et c’est à nous de prouver notre crédibilité, ainsi activons dans l’intérêt des citoyens, particulièrement des jeunes», selon le docteur Sadok, membre du comité. Il ajoutait «j’étais touché par la déclaration d’un toxicomane qui m’a dit qu’il est abandonné et aucune initiative n’est prise à son égard». De ce fait, le représentant de la Jeunesse et des Sports de la daïra d’Azazga n’a pas déraogé à la règle «les portes vous seront ouvertes et l’avis est partagé tant que ce comité, digne de l’être, vise à exploiter les capacités des jeunes au lieu de les laisser verser dans la dérive» rassurera-t-il.Assez convainquant comme épilogue pour satisfaire toute l’assistance, constituée d’une centaine de personnes, qui s’est obligée d’exhorter les initiateurs, espérant que Dieu leur tendra la main pour faire jaillir la lumière et éclairer leur chemin. Nous étions plus touchés par les aveux du président qui, loin du baratin, recèlent une certaine volonté on ne peut plus importante, qu’on ne peut décevoir. «Nous avons estimé une bagatelle de plus de 150 000 000 00 de DA pour réaménager, un tant sot peu, les infrastructures sportives. Pourquoi pas créer des projets culturels. Nous souhaitons que la DAS tiendra ses promesses», nous confiera-il. Effectivement c’est inquiétant de voir le nombre des élèves déscolarisés augmenter. Profitons des déclarations du proviseur du lycée de la commune, «Nombreux sont ceux qui quittent le siège de leur école pour se trouver enfin délinquants sans se rendre compte». Il a fini par un proverbe nécessitant applaudissement de toute l’assistance, «un jeune qui n’a pas de guide, ses problèmes le guident».En effet, dans un quotidien meublé de problèmes, c’est toujours ce genre d’initiatives qui en résoudra tant que ça vient de la part des parangons qui ont servi la région et qui continuent à le faire afin d’exaucer leur souhait qui est, en fait, celui des citoyens. Enfin, le président n’a pas laissé l’occasion s’échapper pour inviter tous les citoyens, partageant la même volonté à créer plusieurs commissions, notamment sportives et essayer d’impliquer les établissements scolaires en incitant les élèves aux différentes disciplines. Ainsi donc, ils compléteront leur devoir en redonnant le charme à la commune tant ignorée.
Rabah Kareche