l “Amek anili sousta mulac elhata ?”, c’est par ce poème de Slimane Azem qu’un habitant du village Ibourassen décrit l’état d’esprit de la population, vu à l’absence de commodité et d’une route menant à ce hameau. A ce titre, les habitants souffrent le martyre tout au long de l’année. Les pouvoirs publics ont opté, dans le cadre des pistes agricoles de procéder à une ouverture d’une route à partir du village de Beni Fouda sur un rayon de 3 km 600 avec une bagatelle avoisinant un milliard de centimes. Des retards sont enregistrés pour l’exécution des travaux. L’enveloppe est consommée mais la route reste toujours en chantier. Face à cette situation, les habitants ont opté pour la fermeture du siège de la mairie de la commune d’Ath Laâziz, il y a deux années. Les pouvoirs publics se sont inclinés et les travaux ont été relancés. Avec un délai de trois mois, l’implantation d’un dalot demeure une urgence pour le suivi de chemin.
Une autre bagatelle de 9 millions de dinars est octroyée par les autorités locales pour l’achèvement des travaux. Les citoyens d’Ibourassen dénoncent puisque le chemin est inaccessible pour les riverains. Notons que le village Ibourassen est implanté dans un relief montagneux, difficile d’accès. Mais l’exigence de la population demeure “nous réclamons que cette route soit réalisée dans les normes c’est la revendication majeure de la population”.
A. F.
Défectuosité du réseau AEP
l Ibourassen est un hameau perché en haut de la montagne où aucune commodité de vie règne. En effet, la population est alimentée par la source Alanasar, mais les travaux ne sont pas réalisés dans les normes. 80% des travaux sont réalisés par les habitants du village d’Ibourassen, mais le réseau d’alimentation en eau potable est toujours défectueux. C’est ce que nous ont annoncé quelques citoyens dudit village. Il est à souligner que les habitants ont saisi les autorités locales à maintes reprises pour procéder au règlement de ce problème mais en vain. Faut-il attendre que l’irréparable surgisse pour que les responsables réagissent ?
A. F.
