l On l’a toujours dit : dans notre pays, la pâte existe et ce ne sont pas les jeunes talents qui manquent dans nos villes, nos quartiers, mais encore faut-il les moyens infrastructurels et même souvent pédagogiques lesquels font défaut. Ce qui est non sans conséquences sur le développement du sport d’une manière générale et surtout sur l’épanouissement de l’athlète. Limitons-nous ici au cas de la JSMB : son école de football compte 45 chérubins bien encadrés par Hakim Younsi, un homme très doué. Selon lui, “30 de ses éléments sont très bons techniquement, 3 d’entre eux sont largement sélectionnables en EN Benjamins, à l’image de la paire centrale Belabed-Mezghich.
Notre interlocuteur regrette toutefois l’inexistence d’un championnat pour cette catégorie au niveau de la wilaya de Béjaïa. “Nous nous contentons de matchs amicaux contre Tazmalt qui a une bonne pâte aussi, Tala Hamza, Akbou, etc. C’est vous dire également que les écoles existent mais point de compétition officielle. Récemment, à Médéa, nous avons pris part à un tournoi, croyez-moi les gens étaient étonnés du niveau de jeu de nos petits en dépit du manque de moyens — parfois même pédagogiques — dont nous souffrons. Ceci dit, heureusement qu’il y a le directeur de l’Opow et celui de l’unité qui se montrent souvent disponibles pour nous mettre à l’aise, ceci sans oublier Nacer Yahiaoui, le président des jeunes du club. Sur ce, j’invite les parents ainsi que les responsables du club à venir au stade pour voir de plus près le travail qu’on fait”.
En conclusion, Hakim Younsi invite les responsables à tous les niveaux à méditer enfin sur le tournoi Danone où le grand public a eu à découvrir des talents prometteurs qui méritent, à ses yeux, une bien meilleure considération.
B. Ouari