Le GSPC kidnappe 3 enfants et exige une forte rançon

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Selon des sources concordantes, ces deux braquages ont simultanément eu lieu juste après la prière du vendredi. De nombreux automobilistes ont été immobilisés dans les deux sens par une horde islamiste armée, composée de 6 à 8 éléments en tenue afghane à la sortie ouest de Béni Amrane, précisément à la lisière de l’agglomération de Béni Khelifa.Tirés de leurs voitures, de nombreux citoyens seront aussitôt systématiquement soumis à un interrogatoire minutieux, après vérification de leur pièce d’identité. Les assaillants s’adonnèrent ensuite au racket des passagers, entre deux sermons, rappelant diaboliquement les préceptes et injonctions de leur organisation terroriste d’obédience salafiste.Les terroristes ont imposé peu après, leur diktat à d’autres automobilistes sur le même chemin de montagne. Sitôt reconnus comme étant des membres d’une même famille relativement aisée, deux jeunes filles et leur frère âgé de 18 ans ont été kidnappés par les assaillants, qui ont pris la fuite avant l’intervention des forces combinées de sécurité.Les terroristes établissent alors un contact avec le père des enfants kidnappés et exigent une forte rançon en échange de leur libération. Quelques heures plus tard, les deux jeunes filles seront relâchées, a-t-on appris. Mais à l’heure où nous mettons sous presse, l’adolescent enlevé demeure toujours entre les mais des terroristes. Les ravisseurs exigent de sa familles selon des informations recoupées, une autre forte somme d’argent en contrepartie de son “relâchement”.Toute la contrée de Béni Amrane est en émoi. Les forces locales de sécurité sont sur le qui-vive. Elles exploitent le moindre renseignement permettant de localiser puis d’anéantir les hordes terroristes locales encore en cavale.L’an dernier, presque à la même date, deux entrepreneurs dont l’un avait pour mission de réaliser un site de chalets pour les sinistrés ont été simultanément enlevés par des commandos du GSPC affiliés à katibet El Ansar dans la région de Sidi Daoud près de Dellys. ils ont dû s’acquitter d’une forte somme d’argent en échange de leur survie.Attaques à main armée de convois transportant des fonds, rapts suivies d’exigence de rançons et racket des villageois en zone rurale. Le GSPC profite de la moindre baisse de la vigilance pour renflouer ses caisses et tenter de s’inscrire dans la durée en dépit des coups de boutoir qui lui sont assénés à intervalles réguliers par les structures étatiques de sécurité.

Salim Haddou

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